Près de 2.000 militaires belges auraient été exposés à des fumées toxiques en Afghanistan, rapporte mardi De Morgen.
Des militaires étrangers, basés en Afghanistan et en Irak, ont brûlé, au sein de leur campement, leurs déchets à ciel ouvert. Au total, 1.938 soldats belges étaient présents sur la base afghane de Kandahar, entre 2008 et 2012. Entre-temps, des milliers d'Américains et des centaines d'anciens militaires néerlandais sont convaincus que ces fumées toxiques ont affecté leur corps.
Un centre d'appels officiel américain a reçu quelque 172.000 notifications. Aux-Pays-Bas, 200 militaires pensent qu'ils sont tombés malades lors de leur mission au Moyen-Orient. L'armée belge n'a pas connaissance de "problèmes de santé persistants ou graves" liés à un burn pit (fosse à feu), a réagi le service presse.
De plus, il est ressorti d'une étude de 2011 que la pollution atmosphérique à Kandahar est restée "limitée". Mais l'épidémiologiste Tim Nawrot et le toxicologue Jan Tytgat ont conclu, dans De Morgen, que le rapport était discutable. Ferre van de Nadort, juriste et ancien soldat professionnel, qui a enquêté, aux Pays-Bas, sur les foyers de combustion, est convaincu que les Belges sont aussi malades. "A Kandahar, ils travaillaient et dormaient à côté des Néerlandais.
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