"Je n'ai pas utilisé le mot électrochoc. Jamais". Le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (sp.a), a expliqué mardi en commission de la Chambre les propos tenus vendredi dernier à la sortie du comité de concertation.
Interrogé par la VRT, M. Vandenbroucke avait justifié la réouverture des magasins dits "non-essentiels", mesure entrée en vigueur ce mardi. "Faire du shopping comporte peu de risques quand tout est bien contrôlé. A un moment donné, on devait prendre une décision choc. Il fallait vraiment faire un effet choc ("een schock effect", sous-titré en 'électrochoc' par la RTBF, ndlr)".
Ces propos ont suscité un tollé auprès des commerçants et au sein même de la majorité fédérale, MR en tête. "Il ne faut pas écouter ce qu'on dit que j'ai dit mais ce que j'ai dit. J'ai expliqué maintes fois que l'argument était de limiter les déplacements, ce qui imposait des mesures urgentes et drastiques", a-t-il expliqué. "Je n'ai pas non plus dit qu'il n'y avait pas de base scientifique. Les avis du Celeval (cellule fédérale d'évaluation) étaient plus durs que ce que nous avons décidé, bien qu'une une réouverture contrôlée des magasins ne constituait pas un risque très important."
Frank Vandebroucke a enfin rappelé qu'aucun comité de concertation ne serait convoqué d'ici janvier, balayant ainsi l'intention des partenaires PS et MR de discuter éventuellement d'un assouplissement en fin d'année si les chiffres de l'épidémie sont bons. "Il faut éviter à tout prix une troisième vague. Le vrai espoir à terme, ce n'est pas les vaccins, mais une campagne de vaccination bien réussie", a ajouté le ministre.
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Christophe Wambersie, le secrétaire général du syndicat neutre des Indépendants Wallonie-Bruxelles, a réagi dans le RTL INFO 19H aux explications du ministre de la Santé.
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