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Coronavirus en Belgique: quand les métiers de contact pourront-ils redémarrer leurs activités?

Quand les métiers de contact pourront-ils redémarrer leurs activités?
 
 

Laurence Wuylens, la présidente de l'union nationale des esthéticiennes de Belgique (UNEB), répondait aux questions de notre journaliste Olivier Schoonejans sur le plateau du RTLINFO Bienvenue.

Est-ce que vous avez une idée ou des pistes sur le moment auquel vous pourrez redémarrer vos activités ?

Malheureusement, nous n’avons pas encore de précision. Je sors d’une réunion chez le ministre Clarinval qui nous a écoutés, qui nous a entendus, qui est conscient de la problématique de notre secteur. Nous attendons qu’il y ait encore une réunion qui soit encore organisée et j’espère que l’on pourra discuter clairement de notre secteur en toute connaissance de cause parce qu’il me semble qu’il y a des éléments de notre secteur qui restent encore floues et inconnues et le gouvernement ne se rend pas compte de l’impact de notre secteur et de ce que l’on y fait concrètement.

Nous avons eu au premier déconfinement de respecter des règles strictes. Nous les suivons toujours et nous sommes encore capables de les suivre. IL faut absolument que le gouvernement soit conscient des règles que nous sommes capables de respecter. Que nous ne sommes pas un métier où il y allait avoir des longues files d’attente. Nous recevons les clients avec une possibilité de rendez-vous de tracing, 10 minutes, 20 minutes entre les clients et il faut que l’on puisse ouvrir, recevoir nos clients au comptoir, effectuer des soins en toute sécurité et nous sommes capables de le faire et nos clients le savent, parce que 98% des clients nous font confiance.

Cette période est généralement une période très dense pour vous ?

Bien sûr, cela représente 30% du chiffre d’affaire. C’est pour ça qu’il faut absolument que nous puissions ouvrir mi-décembre. Autrement, pour la moitié de notre secteur, ce sera des pertes sèches. Et j’ai bien peu que la moitié de notre secteur ne s’en relève pas dans le courant de l’année prochaine. Donc, il faut absolument qu’on nous laisse travailler ces 15 jours de décembre pour quand même sauver une partie de notre chiffre d’affaire. Nous sommes un métier de contact, nous avons besoin de contact. Le click & collect ne peut pas fonctionner pour nous. Nous devons pouvoir rencontrer notre clientèle. Et les gens dans la détresse actuelle ont besoin de contact, ont besoin d’écoute. Donc, nous avons un rôle primordial.

Vous savez que le prochain comité de concertation est prévu le 15 janvier. Vous espérez vraiment que la situation puisse se débloquer dans les prochains jours j’imagine ?

J’espère avoir été entendu. Il y a une manifestation qui gronde dans tout notre secteur. Il faut vraiment qu’on puisse se faire entendre. S’il vous plait qu’on organise une réunion avant pour que notre secteur puisse rouvrir au plus tôt. Le 15 janvier c’est beaucoup trop tard. En janvier, nous n’avons plus de chiffre d’affaire, nous n’avons plus de clients. C’est le mois le plus calme de l’année le mois de janvier.

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