L'École Royale Militaire ouvre ses portes au public ce dimanche. C'est elle qui forme les futurs officiers de l’armée belge. Ces portes ouvertes sont l’occasion d'attirer de nouvelles recrues. Une centaine de places sont disponibles pour ces études qui sont rémunérées, mais aussi très exigeantes. Thibaut Balthazar et Gilles Gengler ont rencontré des jeunes qui aimeraient faire partie des étudiants sélectionnés.
Baptiste et Lucie sont dans la même classe de rhéto. L’an prochain, ils souhaitent rejoindre les rangs de l’École Royale Militaire. Pour y parvenir, ils devront d’abord réussir tous les tests d’admission. "Il y a les tests médicaux, les tests techniques, les tests physiques et l’interview. C’est difficile, surtout qu’après il y a le concours académique, donc il faut se classer en ordre utile pour être pris et il faut faire partie des meilleurs", détaille Lucie au micro de Thibault Balthazar pour le RTLinfo 13H. "D’un côté, ça me fait peur parce que le niveau est très poussé, dit-on. Donc je pense que ça va être difficile, mais ça vaut vraiment la peine de le faire parce que la formation est géniale, on apprend plein de choses super intéressantes et les débouchés sont magnifiques aussi", confia pour sa part Baptiste.
Des horaires difficiles
Avant d’obtenir le diplôme de l’école de niveau universitaire, les élèves sont soumis à rude épreuve : lever tous les jours à 6h du matin avec des cours physiques et théoriques jusqu’à 18h minimum. Dans la difficulté, l’esprit de groupe joue un rôle primordial. "Il faut demander aux copains des notes, ou bien s’aider mutuellement pour le sport", explique Amaury Deschuymere, élève-officier en première année, face à la caméra de Gilles Gengler. "On demande à nos élèves de pouvoir vivre en groupe. Leur intérêt doit pouvoir passer après l’intérêt du groupe, donc c’est une vie en communauté. Il faut être en bonne condition physique, il faut aimer la vie dehors et il faut être surtout un futur chef potentiel, je crois que c’est très important", renchérit Olefs Herbert, colonel et directeur de la formation de l’École Royale Militaire.
Des études rémunérées
L’École royale militaire présente une particularité : les 4 ou 5 années d’études sont rémunérées. Une motivation qui pousse de nombreux civils à postuler. Et c’est un pas que Nolan, actuellement en études de gestion d’entreprise, vient de franchir. "Je n’ai pas spécialement envie de finir ma vie dans un bureau. Je pense que l’ERM a des possibilités de carrière qui sont beaucoup plus intéressantes que dans le civil", commente-t-il.
Cette année, 105 lauréats entreront en première année de l’école royale militaire sur plus de 400 postulants. Les inscriptions pour le concours d’admission se clôturent le 17 avril.
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