Parmi les bonnes habitudes à prendre : éteindre les lumières et libérer l'espace devant les radiateurs.
Avec 37% d’économie d’énergie, le directeur de l’école des Hougnes Jean-Claude Theunissen n’est pas peu fier des efforts fournis. C’est madame Sofidis, titulaire de la classe de cinquième primaire, qui a lancé cette école dans le concours "Ecole zéro watt". Débuté fin octobre, le défi proposé par la région wallonne a pour but de pousser les établissements scolaires à réduire leur consommation de gaz et d’électricité. Un moyen simple mais efficace d’éveiller les élèves aux enjeux de l’énergie en dénichant les consommations cachées et inutiles dans leur école. « Nous avons d’abord identifié les comportements de chacun, les bonnes et mauvaises habitudes : éteindre les lumières, baisser le chauffage, débrancher les appareils inutiles… Par la suite, nous avons effectué un audit énergétique pour savoir comment l’école était chauffée, etc. » raconte l'enseignante.
Nouveaux gestes
A travers ce concours, les enfants ont pu prendre conscience d'habitudes favorisant l’économie d’énergie électrique. « Chaque matin, Madame Sofidis envoyait deux personnes faire le tour de l’école pour débrancher les nombreuses prises inutilisées et éteindre les lumières qui n’étaient pas nécessaires », dit Ilona, 11 ans. Au niveau du chauffage, les élèves prenaient soin de retirer les caisses et les meubles qui encombraient les radiateurs.
Cette expérience n'est pas bénéfique que pour l'école. Certains élèves ont mis en pratique certains gestes chez eux. « A la maison, j’éteins les lumières dans ma chambre et dans les pièces où il n’y a personne. J’enlève le chauffage quand il n’est pas utile et à Noël, je demandais à ma maman d’éteindre les guirlandes dehors si le sapin était allumé » décrit Ilona.
Maintien des mesures
Afin de pouvoir mesurer le gain énergétique, chaque classe a été équipée d’un compteur électrique et d’un thermomètre. Et c'est donc la classe de madame Sofidis qui a obtenu les mesures les plus spectaculaires : -37%, soit une baisse de plus d'un tiers de la consommation.
Après tous ces efforts, l’enseignante souhaite conserver ces acquis à long terme pour sa classe et étendre les efforts à l'ensemble de l'école. « J’espère pouvoir solliciter les autres classes et motiver mes collègues, les techniciennes de surface et tout le reste du personnel à faire attention à la consommation énergétique de l’école », termine-t-elle.
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