A l'école Notre Dame de Pont-à-Celles, Raphaël s'engage aussi en faveur du climat. Il a décidé de s'investir pour la campagne "Wallonie sans pesticide" et va semer des fleurs pour faire revenir les abeilles.
À Pont-à-Celles, dans le Hainaut, des élèves planteront des fleurs sur un terrain situé juste à côté de la cours de récréation qui doit être réaménagée. À l’initiative de ce projet, Raphaël, qui essaie à son échelle, de préserver l’environnement.
"Pour essayer de sauver les abeilles et en même temps d'arrêter les pesticides pour qu'il y ait moins de morts, moins de morts parmi les insectes, moins de morts parmi les humains, pour aider le monde", explique Raphaël.
Quotidiennement, le garçon de 9 ans essaie de s’impliquer au maximum. Chez lui, dans son jardin, il a installé un potager ainsi qu’un hôtel à insectes.
"Le but, c'est surtout d'aider les insectes, les aider à survivre comme ça au printemps on pourra avoir des pommes, des poires, pleins de fruits", confie-t-il.
Grâce à ses livres, il essaie de connaître parfaitement les petites bêtes qui nous entourent. "Ils m'expliquent les caractéristiques, leur habitat, les remarques. Ils me disent si c'est une espèce protégée ou pas", raconte-t-il. Une passion qui lui vient de sa maman, très active dans la protection de l'environnement.
"Il adore regarder les insectes. La disparition des insectes, on en parle pas mal pour le moment et c'est quelque chose qui l'interpelle. Je pense que c'est bien que la jeune génération soit conscientisée par cette disparition", témoigne la maman.
Comme 99 autres citoyens Raphaël a décidé de se mobiliser pour une Wallonie sans pesticides.
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