La ministre francophone de l'Education, Caroline Désir (PS), et les différents acteurs de l'enseignement ont balisé mardi différents scénarios pour la prochaine rentrée scolaire de septembre. Ceux-ci devront encore être confirmés ce mercredi par le Conseil national de sécurité (CNS).
Pour les maternelles et les primaires, quoi qu'il arrive, la rentrée devrait se faire selon les modalités actuellement en vigueur. Tous les enfants sont attendus en classe tous les jours. Et si un cas de Covid est détecté, des mesures de précaution seront alors prises pour la bulle de contact à laquelle l'enfant appartenait.
Quatre scénarios pour le secondaire
En revanche, dans le secondaire, où les enfants sont plus âgés et les risques différents par rapport à leurs cadets, différents scénarios seront mis en oeuvre en fonction de la situation épidémiologique en vigueur d'ici la fin des vacances.
Scénario 1: C'est en quelque sorte le "code vert". La situation sanitaire s'est normalisée. L'immunité générale ou un vaccin permettent de contrôler le virus. Dans ce cas, on retrouve l'école telle qu'elle était avant la crise: les élèves assisteront aux cours cinq jours par semaine.
Scénario 2: "code jaune". La situation en septembre est alors la même qu'aujourd'hui. Dans ce cas, tous les élèves retournent à l'école mais seulement quatre jours par semaine. Le mercredi, ils resteraient chez eux avec du travail à domicile.
Scénario 3: "code orange". On connaît un nouveau pic épidémique et une situation tendue sur le plan médical. Dans ce cas, les classes de secondaires seraient alors divisées en deux et les cours se donneraient en alternance à raison de deux jours par semaine.
Scénario 4: "code rouge". L'épidémie est plus grave ce qu'on a connu. Dans ce cas, on reprend le scénario précédent avec des classes divisées par deux et des cours en alternance deux jours par semaine. A cela se rajoutent des mesures sanitaires plus drastiques.
L'objectif de ce plan est de réinstaurer l'obligation scolaire. Le projet avec les différents scénarios doit encore être validé ce mercredi par le Conseil national de sécurité. Une réflexion est menée en ce moment par des experts pour déterminer quels élèves et quels professeurs éventuellement malades pourraient bénéficier d'une dispense médicale.
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