Cette rentrée scolaire sera encore un peu plus compliquée dans les zones affectées par les inondations catastrophiques de la mi-juillet. En ce jour de rentrée si spécial, la ministre de l'Education Caroline Désir se trouvait à l'école Duc de Marlborough à Limbourg. "C'était important que je sois ici. Cette école est l'une des écoles que j'avais visitées fin juillet, 4 jours après les inondations. Elle était terriblement impactée. Aujourd'hui, la rentrée a pu s'organiser normalement grâce au travail et à la mobilisation des équipes", a confié la ministre au micro de Fabrice Grosfilley.
Selon un inventaire réalisé par le gouvernement wallon, quelque 130 implantations scolaires tous réseaux confondus ont été peu ou prou touchées par ces crues. Grâce à un travail sans relâche des équipes sur le terrain, le retour sur les bancs d'école devrait toutefois se faire partout presque normalement la semaine prochaine. "Toutes sont désormais en mesure d'organiser la rentrée. Si ce n'est pas aujourd'hui, c'est dans les tous prochains jours", assure Caroline Désir.
Il fallait de l'adaptation, de la souplesse
Parfois au prix de la relocalisation de certaines activités scolaires, le recours à des conteneurs aménagés en classe, ou la location d'un chapiteau pour remplacer une salle de gym détruite par les eaux... "On a autorisé qu'on revoit les grilles horaires car des locaux de gymnastique ont été complètement détruits. Il fallait de l'adaptation, de la souplesse", a justifié Caroline Désir.
De plus, la ministre de l'Education a tenu à rassurer les équipes des écoles impactées. "On va veiller à ce qu'elles ne soient pas pénalisés par les comptages de fin septembre et qu'elles puissent garder leurs moyens de fonctionnement même si elles perdent des élèves qui ont dû être déplacés suite aux inondations", assure-t-elle.
Bien que les classes sont désormais en mesure d'accueillir les élèves, il reste de nombreuses tâches pour les directions notamment. "On a certaines écoles qui ont perdu ou partie des dossiers administratifs de leur personnel ou de leurs élèves. Donc là aussi, on a demandé de l'aide de la Fédération pour qu'on puisse leur apporter un peu de souplesse", affirme la Ministre.
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