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Réouverture des boites de nuit dès minuit ce soir: "Les gens qui n’ont pas leur test PCR ou leur Covid Safe Ticket vont être refoulés"

Réouverture des boites de nuit dès minuit ce soir: "Les gens qui n’ont pas leur test PCR ou leur Covid Safe Ticket vont être refoulés"
 
 

Ce jeudi minuit, les boîtes de nuit pourront à nouveau accueillir les clubbers dans tout le pays après 19 mois de fermeture. La plupart des clubs prévoient cependant une réouverture dans la nuit de vendredi à samedi. Les responsables, en pleins derniers préparatifs, sont soulagés. Mais cette réouverture comporte beaucoup de stress, entre craintes concernant leurs nouveaux aménagements et obligation de faire respecter le Covid Safe Ticket à l'entrée.

Dans 3 boites de Bruxelles, on a profité de la longue pause Covid pour faire des travaux. "Toute mon équipe m’a donné un coup de main pour tout remettre en ordre. Et on avait fait des travaux d’embellissement de l’endroit pendant la fermeture", explique Michel Slessmans propriétaire du Nostalgia, un club à thème années 80.

Au Mirano, club fondé en 1980 là où se tenait avant une salle de cinéma, "on n’avait pas du tout un bon son donc pendant les travaux on en a profité pour revoir complètement l’acoustique de la boite. Et ça permet d’avoir un son très pur et très qualitatif", se réjouissent les gérants, Nicolas Bordier et Tanguy Dimanche.

Au Spirito, une ancienne église réaménagée, on s’active aussi entre "remplissage des frigos et réagencement du stock. Tout pour être le plus opérationnel vendredi soir", explique Sacha, la co-manager de la boite. Là aussi, la touche finale est mise aux nouveaux aménagements. Il faut "faire les découpes des bois pour que tout soit à bonne mesure. Ils viennent tout recouvrir pour faire comme un labyrinthe et puis avec Julie on assemble le tout et on met les dessus pour que ce soit beau", explique Émilie, l’ébéniste qui prépare avec Julie, une architecte, un nouveau décor impressionnant.

"C’est à la fois stressant parce qu’on se demande comment ça va être accueilli par les clients, même si on essaie de garder confiance. C’est aussi beaucoup d’adrénaline. Le dernier sprint. Je crois que tous mes collègues savent de quoi je parle. Mais on est vraiment soulagés et super contents", résume Sacha.

"On réserve des tables, on vient à 10"

"On attend les clients avec impatience. J’ai eu pas mal de messages sur Facebook et tout ça. Il y a des gens qui nous disent que ça leur a trop manqué le Nostalgia. On réserve des tables, on vient à 10, ils demandent. Des gros groupes viennent pour faire la fête pour danser. Ça a vraiment manqué aux gens. Vivre de façon virtuelle c’est une chose, ça a aidé, ça a passé les soirées d’hiver, mais c’est clair que vraiment se voir, parler, rigoler et danser, beaucoup de gens adorent ça. On est là pour faire la fête, c’est notre job", témoigne aussi Michel Slessmans.

"Faire la fête avec les clients qui eux ont fait l’effort d’être vaccinés"

Mais se libérer sur les pistes de danse sans masque a un prix : l'utilisation obligatoire du Covid Safe Ticket à l'entrée. Sans ça ou un test PCR négatif, on n’entre pas.

"Commercialement parlant ça m’inquiète un peu parce qu’il y a quand même une partie des gens qui vont être refoulés. Les gens qui n’ont pas leur test PCR ou leur Covid Safe Ticket avec eux. D’un autre côté si c’est le prix à payer pour pouvoir faire vivre mon personnel, moi-même et faire la fête avec les clients qui eux ont fait l’effort d’être vaccinés, ben alors on fera l’effort pour que tout se passe bien", détaille encore le patron du Nostalgia.

Parmi les autres conditions pour rouvrir, les boites de nuit devront aussi assurer une qualité de l'air et une ventilation suffisante. Un flou persiste cependant concernant les mesures Covid pour le personnel.


 

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