Ils se préparent à retrouver des clients. Les cafetiers et restaurateurs pourront rouvrir leur terrasse dès ce samedi. Mais vu la météo capricieuse, cela demande un certain investissement. Un coût qui en a même découragé certains.
Deux tonnelles de 60 m², des plaids pour chaque client, des lampes chauffantes. Tolis Lalos, restaurateur à Ham-Sur-Heure-Nalinnes (Hainaut), a investi 3.000 euros pour installer cette terrasse et faire face à une météo capricieuse. Pour lui, l’important aujourd’hui est de retrouver ses clients. Il raconte: "Remettre ses assiettes sur les étagères, pouvoir remettre un set de table et savoir que dans 7 jours il y a des gens qui seront installés aux tables, émotionnellement cela a été assez fort. On s'est dit, 'on est reparti'. Mais toujours avec cette épée Damoclès. On n'est jamais à l'abri d'une nouvelle décision, d'une nouvelle vague."
"Financièrement, ce n'est pas possible"
Charlie van Neste, elle, est restauratrice à Charleroi. Elle a décidé de ne pas rouvrir ce weekend. Le temps est encore trop incertain et surtout les soirées trop froides. Elle a donc préféré annuler toutes les réservations. "Au départ, je voulais installer des chaufferettes, mettre en place une toile, etc. Quand j'ai tout calculé au bout, malheureusement ce n'est pas possible. C'est gros coût après neuf mois de fermeture. On fait le pour et le contre, et on aimerait bien par plaisir, mais financièrement ce n'est pas possible", explique-t-elle.
On essaie de faire ce qu'on peut
Medhi est lui propriétaire de 3 cafés à La Louvière. La ville lui a permis d’étendre sa terrasse pour y installer plus du monde. Il a également eu des chaises et des tables à prêter. Peu importe les conditions météorologiques, il sera ouvert dès samedi matin.
"Ce ne sont pas les meilleures conditions. On n'a pas été gâtés par le Fédéral. On essaie de faire ce qu'on peut. Moi, ça ne va pas me gâche mon plaisir. S'il fait beau, ce sera mieux, s'il y a de la pluie, tant pis."
Mais tous ne disposent pas d’espaces suffisants pour installer une terrasse. L’union des commerçants de La Louvière par exemple, aimerait donc que la ville autorise les établissement HoReCa à s’installer dans un parc en plein centre-ville.
Le projet sera présenté cette semaine.
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