Au cœur de la journée d'action nationale de ce mercredi: le pouvoir d'achat. Initialement, les syndicats demandaient la révision de la loi de 1996 sur les salaires. Ils dénoncent une marge salariale trop étroite. Avec la crise énergétique, les revendications sont devenues plus larges. Le front commun demande une augmentation des salaires directement, le maintien de l'indexation, mais aussi un plafonnement des prix de l'énergie.
Dans les rangs des manifestants ce matin, il y aura aussi des indépendants non-syndiqués, comme Roxane, restauratrice de Nassogne (province de Luxembourg). Elle explique au micro de Bernard Lobet pour Bel RTL pourquoi elle rejoint cette manifestation syndicale. "On est tous solidaires dans ces moments très compliqués. Je représente une partie des indépendants. Je ne conçois pas qu'on puisse vivre dans des situations pareilles. En 2022, devoir demander presque l'aumône pour payer nos factures d'électricité, de gaz, de chauffage. En tant qu'indépendant, je trouve cela illogique. Pour finir, c'est nous qui devons aller au "Resto du cœur".
S'ils n'obtiennent pas d'"avancées significatives", des syndicats n'excluent pas une grève nationale le 9 novembre.
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