Le taux de remplissage des bus en Wallonie est en moyenne de 9,4 passagers par véhicule, selon les chiffres du ministre wallon de la Mobilité, Carlo Di Antonio, cités dans L'Avenir mardi.
Le taux de remplissage des bus wallons est plus élevé dans les périphéries et en heures de pointe. Dans les périphéries urbaines, le taux de remplissage est plus important (9,9). En ville, ce taux est de 9,6 personnes. Et à la campagne, il chute à 8 passagers.
"Aux heures de pointe, la charge est maximale, particulièrement en milieu périurbain et rural", explique Stéphane Thiéry, porte-parole du groupe Tec. "En revanche, dans les villes, les bus continuent à être remplis après les heures de pointe, ce qui n'est pas le cas en milieu rural, où les chiffres plongent vraiment", poursuit-il.
"La Wallonie a besoin de mobilité"
Pour passer la barre des 10 passagers par bus, seuil "écologique", il faut mieux répartir la capacité de production, via le Plan de mobilité. Les Tec veulent en effet se donner une vision qui permettra de recentrer les moyens vers les zones qui sont le plus en demande.
"Cela aura une double conséquence: d'abord, effectivement, le taux de remplissage augmentera. Mais surtout, nous espérons un transfert modal de la voiture vers les transports en commun. Raison pour laquelle il est important de continuer à faire des efforts, notamment en investissements, pour satisfaire la demande là où elle est la plus forte. Et ainsi de convaincre les gens de changer de moyen de locomotion. On entrera alors dans un cercle vertueux, dans un changement de culture. La Wallonie a besoin de mobilité", conclut Stéphane Thiéry.
Vos commentaires