L'an dernier, selon des données qui courent jusqu'au 15 novembre, à peine cinq combattants belges de Syrie ou d'Irak sont effectivement revenus en Belgique, rapportent L'Echo et De Tijd jeudi. Certains d'entre eux étaient déjà détenus en prison en Turquie depuis 2016, selon le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon (N-VA).
Si les services de sécurité redoutaient un retour massif de combattants depuis les territoires en guerre, celui-ci n'a pas eu lieu et ne devrait, selon toute vraisemblance, pas avoir lieu dans un avenir proche. Selon l'Ocam, l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace, tout au plus 150 combattants belges sont actuellement susceptibles de rentrer de Syrie ou d'Irak, mais cette perspective est jugée très improbable. "Pour l'instant, nous n'assistons qu'à un retour au compte-gouttes", indique le ministre Jan Jambon, tout en précisant que les retours dans un avenir proche sont "impossibles à prédire". L'an dernier, une cellule composée de responsables de la police et des services de renseignement a été créée par la Belgique en Turquie, pour intercepter tous les combattants belges. Elle n'a eu que 7 dossiers à traiter jusqu'à présent.
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