La ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, a prévenu lundi que le non-respect des règles imposées pour combattre la propagation du coronavirus pourrait entraîner la poursuite de la pandémie "peut-être jusqu'à Pâques" de l'an prochain.
Les fêtes clandestines pointées du doigt
Si certains continuent d'ignorer les mesures, il se peut que nous soyons toujours confrontés au coronavirus à Pâques, a-t-elle déclaré lors du journal télévisé de la chaîne de télévision flamande VTM. La ministre n'a pas caché son irritation face à la multiplication apparente des "lockdown parties", ces fêtes au cours desquelles les participants enfreignent les règles de distanciation sociale et de prévention sanitaire, dont plusieurs ont été découvertes au cours du week-end dernier. "C'est incroyable qu'il y ait encore des gens qui ne veulent pas comprendre. Ils mettent en danger leur sécurité et celle des autres", a affirmé Mme Verlinden (CD&V).
Elle a souligné que la police agissait avec fermeté. Les agents sont ainsi autorisés à percevoir des amendes immédiatement. Les amendes s'élèvent à 250 euros, qui peuvent être majorées pour les contrevenants récidivistes. Ils peuvent également être traduits en justice en comparution immédiate. La ministre a assuré que la police ne sonnerait pas systématiquement aux portes lors des vacances de fin d'année. Mais elle le fera si elle dispose d'indications de non-respect des mesures, a-t-elle souligné, en notant que dans un tel cas, la police locale était autorisée à pénétrer dans un domicile.
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