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Si un attentat se déroule sous les yeux d'un militaire en Belgique, le soldat pourra-t-il intervenir? La question embarrasse la Défense (vidéo

 
 

Selon le rapport parlementaire français sur les attentats survenus à Paris le 13 novembre, la nuit d'horreur au Bataclan n'aurait pas pu être évitée. Pourtant, le député Georges Dallemagne a affirmé sur Bel RTL ce mardi matin que ce soir-là, six militaires étaient en poste près du Bataclan mais n'ont pas voulu intervenir car ils n'en avaient pas le mandat.

Selon le député Georges Dallemagne, six militaires étaient en poste près du Bataclan le soir de l'attentat, mais n'ont pas voulu intervenir car ils n'en avaient pas le mandat. Ce fait très interpellant repose la question de l'utilité des militaires dans les rues. Chez nous, le ministère de la Défense affirme que les militaires déployés dans les lieux publics ont les moyens de réagir adéquatement à des incidents. Mais lorsqu'on demande leurs prérogatives en cas d'attaque terroriste, aucune réponse n'est donnée.


Concrètement, peuvent-ils agir à n’importe quel moment ?

En cas d’agression sous leurs yeux, les militaires ont le droit de rétention. Ils peuvent donc retenir le suspect jusqu’à l’arrivée de la police. Mais pas question de quitter leur poste. "Les tâches sont bien définies, éclaire Concetto Bandinelli, porte-parole de la centrale générale du personnel militaire, au micro de Thomas Dufrasne. Les policiers ont des tâches de police et les militaires sont là pour les assister. C'est une mission de support, ce qui signifie que quand les policiers donnent l'ordre d'agir dans une certaine mesure, les militaires pourront le faire. Autrement, les militaires ne prendront pas d'initiative sans l'accord, l'ordre, des policiers".


Et si un attentat se déroulait sous leurs yeux? "Pas de commentaire"

Mais en situation d’urgence, par exemple en cas d’attentats, comment les militaires doivent-ils réagir ? Doivent-ils demander l’accord de la police ? La question embarrasse. "Je préfère ne pas répondre à cette question", s'est limité à dire le porte-parole de la CGPM.

Jointe par nos soins, la Défense assure qu’en cas d’urgence, des règles d’engagement claires existent. Mais par souci de sécurité, elle souhaite les garder confidentielles.


 

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