Pas de stress si vous recevez un sms de Be-Alert aujourd’hui. Le système est testé dans toute la Wallonie.
Ce jeudi, lors d'un test à grande échelle du système d'alerte BE-Alert, toute la Wallonie recevra un sms du numéro 1789.
Le Centre de crise National (NCCN) enverra en effet une alerte par message qui sera basée sur la localisation. Concrètement, cela signifie qu'un sms sera envoyé à l'ensemble des téléphones mobiles présents sur le territoire wallon, même ceux qui ne sont pas inscrits au préalable à BE-Alert.
"Les personnes qui recevront ce message ne doivent rien faire. Il s'agit ici de tester la capacité et la rapidité du système", souligne le communiqué du NCCN qui effectuera une analyse minutieuse du test lorsqu'il sera terminé.
Il reste important de s'inscrire à BE-Alert (www.be-alert.be), souligne le centre, afin d'être averti d'une situation d'urgence (importante panne de courant, une pollution de l'eau potable, l'évacuation de votre quartier à la suite d'une situation d'urgence, etc.) même en cas d'absence sur les lieux qui font l'objet d'une alerte.
Quelle est l’utilité du test Be Alert réalisé aujourd’hui en Wallonie ?
Antoine Iseux, porte-parole du centre de crise, était l'invité du RTL INFO 13h. Il est revenu sur l'utilité d'un tel test. "Des tests de Be Alert il y en a chaque premier jeudi du mois, mais cette fois-ci, le centre a décidé de faire un test de grande ampleur, sur l’ensemble du territoire wallon. Il y a plus de trois millions de sms qui ont été envoyés. Le but c’est de tester l’outil pour voir comment il se comporte face à un si grand nombre de messages à envoyer en un temps le plus court possible", a-t-il précisé.
Concrètement, à quoi sert l’outil Be Alert ?
"Be Alert est un outil à disposition des autorités pour alerter ou pour envoyer des informations à des citoyens qui sont concernés par une situation d’urgence. Par situation d’urgence on entend : une grosse panne de courant, une fuite de gaz, un désamorçage d’obus de la seconde guerre mondiale. C’est très varié malheureusement comme situations d’urgence qu’on peut rencontrer sur notre territoire. Grace à cet outil, les autorités peuvent envoyer ces messages vers les citoyens. On espère évidement que les citoyens ne recevront pas de messages Be Alert tous les jours ; ça voudrait dire qu’il se passe vraiment des choses graves autour de chez eux. Cependant, il est clair que cet outil est utilisé quotidiennement par les autorités. Si je prends les chiffres de 2021, 591 alertes réelles ont été envoyées par des autorités et ça représente plus de 6 millions de sms qui ont été envoyés l’année passée", a rapporté le porte-parole.
Est-on obligé de s’inscrire pour recevoir un sms de Be Alert ou l’outil fonctionne-t-il aussi sur base de la localisation ?
"Le mieux c’est toujours de s’inscrire, pour plusieurs raisons : la première, c’est qu’en s’inscrivant on peut encoder d’autres coordonnés de contact. Vous n’avez peut-être pas beaucoup de réseau de GSM là où vous êtes : vous pouvez alors renseigner le téléphone fixe de votre domicile par exemple. Deuxième bonne raison, c’est qu’en vous inscrivant vous pouvez recevoir l’alerte même si vous n’êtes pas sur place. Je prends l’exemple de quelqu’un qui est à son travail, mais il se passe quelque chose à proximité de son domicile ; il sera très content de recevoir le message malgré tout, même s’il n’est pas sur place à ce moment-là. La troisième bonne raison pour s’inscrire c’est que vous pouvez inscrire jusqu’à cinq adresses dans l’outil Be Alert et donc recevoir des alertes pour votre résidence mais aussi pour votre lieu de travail ou encore l’adresse d’un de vos proches un peu plus fragile. C’est très simple de s’inscrire et donc on vous encourage vraiment à le faire. Les inscriptions ont lieu sur le site Be-Alert.be. Il y a déjà 569.000 Belges qui se sont inscrits", conclut Antoine Iseux.
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