Un appel a été lancé par les exploitants de station de ski de fond et alpin, principalement en province de Liège et de Luxembourg. Ils veulent pouvoir reprendre leurs activités et ne pas rater leur saison. Ils se disent prêts à respecter les mesures nécessaires. Et pour se faire entendre, une quinzaine d'entre eux se sont réunis au sein d'une nouvelle fédération.
Chaque jour, ils sont des milliers de passionnés de glisse mais depuis près de 3 semaines, c’est le même constat. "C'est fermé. Je pense qu’il y a trop de pression, trop de monde qui vient à cause la neige ces derniers jours", confie Guy, un touriste flamand.
La pratique du ski de fond et de ski alpin reste interdite en Belgique. Une quinzaine de gestionnaires de centres se sont donc fédérés en créant la "FLSB", soit la "Fédération des loueurs de skis belge". Ils viennent d’envoyer un courrier aux autorités avec un objectif : rouvrir le plus tôt possible.
"Ces dernières années, on a une dizaine de jours où l'on peut ouvrir par an. Avoir perdu une semaine, c'est vraiment terrible", explique Tim Bleijenberg, responsable de piste du Val de Wanne et membre de la FLSB.
En pleine saison hivernale, les membres de la fédération assurent qu’ils pourraient mettre en place un protocole sanitaire strict avec un maximum de skieurs autorisés. "On peut partir sur 400 personnes qui seraient étalées sur la journée, en limitant l'accès aux bâtiments", souligne Arnaud Dubois, gestionnaire de la piste de Ski de la baraque de Fraiture et membre de la FLSB.
Une fois chaussé, le ski garantit le respect des distances. "En cas d'ouverture conjointe de l'ensemble des stations, les gens s'orienteront naturellement vers l'ensemble des sites et non pas sur un point de concentration où la neige est tombée", assure Sébastien Wuidart, gérant de la piste de ski de Spa et membre de la FLSB.
Cela permettrait d’éviter un afflux massif de touristes comme l’ont vécu les Hautes Fagnes ces derniers jours. Les membres de la Fédération des loueurs de ski belges espèrent qu’il seront entendus en vue du prochain comité de concertation prévu ce vendredi.
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