Le ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) ouvrira une discussion avec la SNCB dans le cadre du prochain contrat de gestion de la SNCB, sur l'opportunité de créer des zones réservées aux familles, dans les trains, à côté d'autres affectées aux discussions, et par ailleurs, au travail, plus silencieuses. Objectif: améliorer l'attrait et le confort des déplacements à l'aide de ce mode de transport, a-t-il indiqué dimanche, confirmant des propos tenus dans ce sens au cours de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" (RTL-tvi).
Georges Gilkinet entend que chacun soit libre de choisir des alternatives à la voiture qui soient bon marché, écologiques et confortables. "Un grand avantage du train par rapport à la voiture est que vous pouvez discuter, travailler ou faire une pause. Je propose d'aménager différentes zones dans le train: des zones familiales, des zones de discussion et des zones plus silencieuses pour ceux qui souhaitent travailler. La liberté de mobilité signifie que chacun doit pouvoir disposer d'un choix de solutions pour une mobilité personnalisée et adaptée à ses besoins", a expliqué le ministre écologiste. Celui-ci a rappelé que de telles zones existaient déjà, avec succès, aux Pays-Bas.
Pour rendre l'offre de train plus attractive, le ministre de la Mobilité, a répété qu'il voulait par ailleurs augmenter la fréquence en faisant circuler un train toutes les demi-heures dans chaque gare et toutes les dix minutes au cœur des grandes agglomérations. Autres priorités: l'accessibilité des trains pour tous et les correspondances avec les autres moyens de transport. Le ministre discutera de tout cela avec la SNCB dans le cadre du futur contrat de gestion, comme convenu dans l'accord de coalition, a-t-il souligné. "Une offre de train plus attractive est cruciale pour le ministre afin de réaliser le changement de mobilité. C'est une nécessité absolue si notre pays veut atteindre les objectifs climatiques mais également soutenir la relance économique et veiller à la santé et la sécurité de tous", a conclu le ministre Gilkinet.
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