Le porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus Yves Van Laethem, a expliqué ce mardi durant la conférence de presse bi-hebdomadaire que le chiffre avancé le week-end dernier par des vaccinologues n’était pas impossible à atteindre. En effet, à cause des variants, les 70% taux de vaccination minimum pour obtenir une immunité collective sont passés à 85 à 90%.
"Au début de l’épidémie avec la souche venant de Wuhan, on avait calculé qu’il faudrait au moins 70%. Depuis sont apparus ces fameux variants qui sont essentiellement caractérisés par un taux de contagiosité plus important. Si on le fait intervenir, idéalement pour la protection de groupe, il faudrait monter aux environs des 80 à 90%, ce qui ne nous étonne pas par rapport à d’autres maladies que nous connaissons bien comme la rougeole pour laquelle il faut 95% de couverture", a expliqué Yves Van Laethem.
Déjà des taux identiques chez les plus âgés et les groupes à risque
"Ce n’est pas impossible à atteindre", a-t-il estimé. En effet, "ces chiffres élevés sont déjà pratiquement atteints dans des sous-groupes de population. Au niveau des plus de 65 ans, plus de 90% ont eu la première dose. On est à 80% des gens avec comorbidité. On ne sait pas encore si on atteindra ce chiffre globalement sur l’entièreté de la population belge. Je pense qu’il faut simplement y tendre de manière à aider ceux qui auront refusé la vaccination ou ceux chez qui le vaccin aura moins bien pris. Et aussi pour diminuer l’apparition de nouveaux variants", a-t-il déclaré.
Plutôt que de parler de pourcentage à atteindre, il estime qu’il faut "aller le plus haut possible. La vaccination n’est pas une punition, on ne la fait pas parce qu’on doit la faire. On la fait pour être protégé pour soi et pour les autres".
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