Les trajets en bus en région rurale sont de véritables parcours du combattant. C'est le quotidien de Samuel qui a décidé de se confier à Sudpresse. Cet étudiant de 15 ans habite le petit village de Haut-Fays, dans la commune de Daverdisse en province de Luxembourg. Il se lève tous les jours à 6h30 pour être certain de pouvoir arriver à l'heure à l'école.
On n’a pas intérêt à le louper car le prochain n’est qu’à 9h18 et n’arrive qu’après 10h à l’école
En effet, le seul bus qui passe par son village ne donne pas droit à l'erreur. "Il est programmé à 7h33, parfois il arrive un peu avant ou un peu après. On ne sait jamais trop dire, mais on n’a pas intérêt à le louper car le prochain n’est qu’à 9h18 et n’arrive qu’après 10h à l’école", explique Samuel à Sudpresse.
Du retard, de la fatigue et du stress
Cet étudiant en 5e technique électromécanique à l’Institut Notre-Dame de Beauraing consacre près de deux heures par jour à son déplacement. Malgré cela, il multiplie les retards. Parfois, Samuel ne tient pas le rythme et rentre trop tard que pour faire ses devoirs. Ses parents ne peuvent malheureusement pas l'aider, car ils ne travaillent pas dans la même direction.
Dans ce village, une vingtaine d'élèves sont dans la même situation que Samuel. Ils se sentent abandonner par la TEC qui déclare à Sudpresse que "tout le monde doit faire des efforts".
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