Les chemins de fer songent au "screening" des agents pour limiter le risque d'attentat, rapporte vendredi Le Soir. "Le monde a changé depuis les attentats. Nous devons évidemment écarter celles et ceux qui présentent objectivement un risque", explique HR Rail, qui gère le personnel des chemins de fer (SNCB, Infrabel).
Un groupe de travail se penche actuellement sur l'élaboration d'une liste des fonctions et des installations qui devraient faire l'objet d'une attention particulière. "Il y a quantité d'installations sensibles aux chemins de fer, et donc de personnes susceptibles d'être screenées", affirme HR Rail. "On pense évidemment aux cabines de signalisation, mais aussi aux cabines de trains voire même aux ateliers puisque le matériel roulant pourrait y faire l'objet de menaces". L'exercice de screening promet d'être complexe car la SNCB emploie 33.000 personnes et en recrute 1.500 chaque année.
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