Une vidéo circule sur YouTube montrant un individu s'accrocher à l'arrière d'un train de la SNCB et accompagner ainsi le véhicule en marche. La SNCB enquête sur l'affaire. Cette pratique est "punissable et très dangereuse", souligne un porte-parole. La vidéo est apparue sur YouTube via le compte GIFGAS. Les images auraient été prises cette année. La compagnie ferroviaire belge désire faire la clarté sur cette histoire et fera ensuite "valoir ses droits".
Cette pratique est "punissable et très dangereuse", souligne un porte-parole de la SNCB.La vidéo est apparue sur YouTube via le compte GIFGAS. Les images auraient été prises "vendredi ou samedi sur le trajet entre Liers et Milmort, en province de Liège", selon la compagnie ferroviaire belge.Tant Infrabel que la SNCB condamnent cette pratique.
Une amende de plusieurs milliers d'euros
"Il s'agit d'une sérieuse atteinte à la sécurité des chemins de fer", insiste un porte-parole de la SNCB. Les casse-cous risquent une amende pouvant atteindre plusieurs milliers d'euros, précise Infrabel. Infrabel a noté de plus en plus de cas de "surfeurs de train" ces dernières années: six en 2015, 13 en 2016, 10 en 2017, 17 en 2018 et déjà quatre cette année. Il pourrait toutefois y en avoir plus, certains réussissant à passer inaperçus.
Comme le rapporte un article des Inrocks, cette pratique appelée le "train-surfing" est venue d’Inde et de Russie. Elle consiste à réaliser des acrobaties à l’aide du mobilier urbain. Particulièrement dangereuse et illégale, cette dernière a déjà fait plusieurs victimes dans le monde.
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