Le ramassage des déchets le long des routes wallonnes coûte six millions d'euros par an. L'été est la période la plus chargée pour les équipes. Une campagne d'affichage a été lancée pour sensibiliser les usagers à la propreté sur les routes.
Depuis huit ans, Timothy ramasse les déchets le long des routes. Avec les départs en vacances, l'été est la période où il a le plus de travail. Et le coronavirus n'a rien arrangé.
"C'est beaucoup les mêmes déchets qui sont là. En ce moment, pas mal de masques. Beaucoup plus de masques et de gants. Sinon, c'est beaucoup de la canette. Surtout par ce temps-ci. Et puis des déchets divers. Tout ce qui passe par la fenêtre", raconte Timothy.
Lors des opérations de nettoyage, il faut fermer des bretelles d'autoroute et installer une signalisation pour protéger les ouvriers. 4000 tonnes de déchets sont collectées chaque année au bord des routes. 6 millions d' euros sont dépensés. Des chiffres qui ne diminuent pas au fil des ans.
"Il y a énormément de choses qui sont mises en place pour assurer la propreté sur nos autoroutes, sur les aires autoroutières par exemple. La vidange des poubelles est effectuée en moyenne trois fois par semaine. Les déchets sont ramassés par terre deux fois par semaine en été et une fois par semaine le reste de l'année", raconte Héloïse Winandy, porte-parole de la SOFICO.
Concernant le tri des déchets, un projet pilote a été lancé il y a quelques années sur différentes aires de repos, avec succès. "On a remarqué notamment une diminution de la quantité de déchets dans la poubelle, jusqu'à 40% de réduction. On a également remarqué que la propreté sur l'aire était soit stationnaire, soit s'améliorait", indique Héloïse Winandy.
Rappelons que jeter des détritus sur la route est passible d'amendes de plusieurs centaines d'euros.
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