Alors que 2019 pointe le bout de son nez, de nombreuses personnes passent le Nouvel An en travaillant. Policiers, pompiers, chauffeurs de taxi, cafetiers ou encore journalistes, ils sont sur le pont la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Nous les avons rencontrés.
Humoriste et journaliste
Renaud Rutten est humoriste. Ce lundi soir, il a rendez-vous avec énormément d’invités pour le Nouvel An. "C'est la quatrième année que je vais faire 'Flingue 2016'. Mais avant je jouais. C'est bien pour nous, comédiens, de travailler quand les autres s'amusent. Les autres doivent s'amuser grâce à nous", confie Renaud.
Quant à Loïc, journaliste, c’est derrière le micro de Bel RTL qu’il passera son Nouvel An. Alors que le temps s’arrête pour ceux qui font la fête, lui donne les dernières informations de 2018 heure après heure. "On parle des gens qui font la fête, donc c'est plutôt des bonnes nouvelles qu'on annonce ce soir. C'est plutôt festif. L'ambiance est déjà plutôt sympathique. Et puis je ne suis pas tout seul à la rédaction, heureusement!", explique Loïc Verheyen.
La famille, de toute manière, c'est la clientèle
La scène, la radio, et maintenant voyons ceux qui travaillent derrière les caméras. Les caméras de surveillance. Toute la nuit, la police de Liège veille, les effectifs ont été renforcés pour un nombre d’interventions souvent multiplié par deux. Malgré tout, le passage à l’an neuf se veut festif au bureau. "Ce n'est absolument pas contraignant parce qu'il y a une très bonne ambiance. Un peu comme dans toute autre profession, même si les gens sont au travail ou qui font de l'urgence dans des situations similaires, on a un petit repas entre nous, léger car il faut pouvoir décrocher à tout moment", indique Hervé François, commissaire au service interventions de la zone de police de Liège.
Les policiers veilleront à sécuriser les excès dus à l’alcool, tandis que Marc, derrière son comptoir, servira verre sur verre. "J'aime la convivialité, j'aime les gens. J'espère que tout va se passer correctement. La famille, de toute manière, c'est la clientèle. Donc il n'y a pas de problème", confie Marc Vandewalle, barman.
Pour raccompagner certains, pas besoin de coups de klaxon pour mettre l’ambiance. Certains auront leur ange gardien: nos taximen. "C'est des gens qui sont un peu plus joyeux que d'habitude. Il y a des personnes qui ne sortent pas et qui prennent le temps de sortir ce jour-ci", lance Kavak Elmaz, chauffeur de taxi.
N'oublions pas les nombreux autres métiers qui impliquent de travail en ce jour de fête. Notamment le personnel hospitalier et des soins de santé, ainsi que les chauffeurs des transports en commun qui rouleront gratuitement cette nuit.
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