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La reprise de l'école en mode coronavirus, ça donne quoi? "Les enfants ont envie de passer d'une bulle à l'autre"

 
CORONAVIRUS
 

Il y a une semaine, des milliers d'élèves regagnaient le banc de l'école. Après plusieurs mois sans cours, il a donc fallu reprendre ses habitudes tant pour les élèves que pour les professeurs. Une mini-rentrée avait déjà été organisée en mai. Mais le nombre d'élèves a doublé par rapport à la rentrée faite au printemps. "C'est un peu plus difficile à gérer dans le sens où l'on a 100% d'enfants qui sont là pour le moment. Au mois de juin, on avait 50%. On voit qu'ils ne se sont pas vus depuis 6 mois et qu'ils sont donc très contents de se revoir. Ils ont envie de passer d'une bulle à l'autre", affirme Audrey D'Hondt, directrice à l'école primaire de la Providence à Wavre.

Le plus pénible est de parler avec le masque 

Coronavirus oblige, des mesures dont été instaurées afin de limiter le risque de transmission du virus. Les élèves de maternelle et de primaire sont exemptés du masque. A l'inverse, tant au nord qu'au sud du pays, les élèves du secondaire doivent porter le masque, y compris quand ils sont assis en classe. Par contre, ils peuvent le retirer pendant les pauses et pendant les cours de sport. Du côté de l'enseignement supérieur, mêmes consignes. Le masque est obligatoire en tout temps dans l'enceinte des établissements ainsi que dans les locaux de cours. 

Une semaine après la reprise des cours, quel bilan peut-on tirer? Si les élèves parviennent à gérer le port du masque, cela semble plus compliqué pour les enseignants qui se plaignent souvent de maux de tête. Certains estiment même que c'est contre-productif. "Le plus pénible est de parler avec le masque pendant toute une journée. On a quand même des maux de tête, c'est pas toujours facile d'aérer parce que tout s'envole", indique Pascale Maljean, directrice de la section secondaire à l'Institut de la Providence à Wavre.

Romain De Reusme, échevin de l’instruction publique, est revenu sur cette rentrée particulière au micro de Fabrice Grosfilley. "Le masque est difficile à porter tout le temps pour les enseignants. On les invite à sortir, prendre l’air dès qu’ils le peuvent et à se distancer des écoles. Les enseignants sont présents et étaient tous impatients. Vivre cette frénésie à l’occasion de cette rentrée scolaire, c’est particulier", a-t-il indiqué. 


 

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