Le secteur de l’Horeca est inquiet à 12 jours de la soirée de Noël. La période n’est pas bonne pour la restauration. "Il y a moins de clientèle dans les restaurants. Enormément d’annulations et donc de perte de chiffre d’affaires", peste Fabian Hermans, l’administrateur de la fédération Horeca de Bruxelles. "Petit à petit, nos restaurateurs sont en train de perdre plus e 50% de chiffre d’affaires."
Aujourd’hui, les mesures gouvernementales imposent aux restaurants de fermer à 23h. Une mesure que le secteur de la restauration espère voir s’élargir, au moins pour les soirées de Noël et de Nouvel An.
"Ouvrir jusque 2h du matin permettrait de faire du chiffre [d’affaire] supplémentaire et donc des revenus supplémentaires qui – peut-être – permettront d’assumer les primes de fin d’année", plaide le représentant. "Aujourd’hui, le gouvernement va soutenir à hauteur de 66 millions mais que fait-on des 54 millions qu’il nous manque pour assumer l’ensemble de ces coûts ? Aujourd’hui, je ne sais pas si les quelques heures qu’on va faire en plus à Noël et au Nouvel An vont permettre à nos restaurateurs de pouvoir payer tous ces coûts qui sont, aujourd’hui, impossibles à payer."
Face à la situation qui s’annonce, le secteur ne voit qu’une solution pour se sauver. "La seule chose qui puisse nous sauver c’est de travailler. C’est tout ce qu’on demande depuis le début. Nous avons besoin de travailler pour avoir du revenu, ces revenus vont nous permettre de payer nos charges et assumer nos coûts. Aujourd’hui, le gouvernement n’a pas tenu ses promesses, il a dit qu’il ne laisserait personne sur le bas-côté de la route. Il nous laisse sur le côté et oublie les 150.000 employés du secteur", déclare encore Fabian Hermans.
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