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Le gouvernement valide le vaccin obligatoire pour les soignants: les sanctions prévues changent

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Le gouvernement fédéral a validé ce vendredi soir, après de longues discussions, la vaccination obligatoire du personnel soignant. De nouvelles conditions ont été déterminées concernant les sanctions des non vaccinés.

Il y a des signes qui ne trompent pas. Ce vendredi tard dans la soirée, les ministres ne se sont pas arrêtés après leur réunion sur le vaccination obligatoire des soignants. Qu'ils soient en voiture ou à vélo, les participants au conseil des ministres ont rapidement quitté le 16 rue de la Loi. Même le Premier ministre a refusé de s'exprimer. A chaque crise c'est la même chose: une seule personne communique pour éviter les dérapages incontrôlés. "C'est sensible, mais je crois qu'on a bien travaillé", a commenté Frank Vandenbroucke, ministre fédéral de la Santé publique, à l'issue de la réunion.

Au final, le gouvernement fédéral s'est accordé sur l'obligation vaccinale des soignants à partir du 1er janvier 2022. "On veut donner beaucoup de temps aux gens pour réfléchir là-dessus, pour faire un choix", s'est exprimé Frank Vandenbroucke.

Deux dates sont à retenir:

  • Entre le 1er janvier et le 31 mars: c'est une période de transition. Ceux qui ne se font pas vacciner ne peuvent plus travailler, mais ils peuvent toucher le chômage corona.
  • A partir du 1er avril, le soignant a la possibilité de choisir... Du moins, un choix tout relatif. Soit c'est le licenciement, soit c'est l'auto-suspension du contrat. "Si la personne n'est pas vaccinée, le contrat prendra fin le 1er avril, ce qui veut dire qu'il y a un droit au chômage. Ou bien la personne en question peut choisir de suspendre le contrat. S'il y a suspension, il n'y a pas de revenu ni d'allocation", précise le ministre de la Santé.

Les soignants qui décideraient tardivement à se faire vacciner dans le courant du mois de mars pourront bénéficier des allocations de chômage corona, le temps d'avoir reçu leurs deux doses de vaccin.

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