Valérie Loreaux, une jeune maman de 29 ans, vient de se lancer dans une croisade contre le système. En cause, une mauvaise surprise à la lecture d’une lettre officielle lui annonçant que puisqu’elle était en congé maladie avant d’accoucher, son congé de maternité serait raboté. C’est en effet la règle en Belgique.
"J’ai reçu une lettre de la mutualité m’indiquant la date de mon congé de maternité. Et je les ai rappelés en leur disant qu’il y avait un souci parce que pour moi je n’avais pas encore accouché. Donc je ne voyais pas pourquoi mon incapacité de travail se transformait tout d’un coup en congé de maternité prénatal", a expliqué Valérie Loreaux au micro de Benjamin Brone et Anne Lutgen dans le RTLINFO 13H.
La loi dit qu’en cas d’arrêt de travail prénatal -un congé maladie en cas de grossesse à risque par exemple-, les 6 semaines avant l’accouchement sont déduites des 14 semaines légales de congé de maternité.
Pour lutter contre cette règle légale et faire changer les choses, l’habitante de Stockem (Arlon) a lancé une pétition sur le site change.org. Celle-ci a déjà recueilli plus de 7.000 signatures, dont celle d’Amélie Poncin.
Malheureusement habituée des grossesses à risque, elle a déjà vécu la situation deux fois. "Pour le premier, j’ai dû être arrêtée à 7 mois de grossesse et ici à 6 mois de grossesse. Donc c’est alitée, rester couchée, … Du coup une fois que j’accroche on recalcule mon congé de maternité et donc après 9 semaines je suis censée reprendre le travail", déplore-t-elle.
Les commentaires reçus sur sa pétition confortent Valérie dans l’utilité de son action. "Je crois qu’il n’y a pas beaucoup de femmes qui se mettent à ce combat parce que ça nous touche à un moment où on est extrêmement vulnérables. Et en lisant tous les témoignages, en voyant le nombre de mamans qui réagissent à ma pétition, je me dis qu’il y a une souffrance."
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