Le 1er janvier prochain, les nouvelles recrues de la SCNCB et du gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel, devraient travailler 38 heures et non 36 heures, selon une proposition inscrite dans le projet de protocole d'accord social pour la période 2020-2022, rapportent mercredi L'Echo et De Tijd.
Le statut actuel du personnel ferroviaire fixe à 36 heures la durée de travail hebdomadaire. Mais en pratique, les cheminots prestent 40 heures par semaine, et reçoivent chaque année en retour 13 jours de congé de compensation et 13 jours de crédit à choisir librement.
Avec une semaine de 38 heures, les nouveaux travailleurs perdraient sans doute aussi les 13 jours de crédit. La direction voulait à l'origine généraliser la semaine de 38 heures à tout le personnel. Elle a dû se limiter aux futures recrues face à la résistance des syndicats. Reste à savoir si les affiliés au syndicat accepteront la mesure, qui ferait éclater le statut unique cher aux travailleurs de la SNCB, d'Infrabel et de leur service du personnel HR Rail.
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