"Concernant le variant indien, il est clair qu'on le retrouve de plus en plus dans différents pays, pas seulement en Belgique. La semaine passée, l'agence de santé anglaise a fait évoluer ce variant vers 'variant qui peut causer des problèmes'. Ceci a été suivi par l'OMS tout récemment. Cela concerne donc aussi le variant anglais, sud-africain et brésilien", a expliqué Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral du centre de crise, lors de la conférence de presse du 11 mai.
Que sait-on ? "Les indications montrent que son taux de transmission est du même ordre, voire plus élevé, que le variant anglais, qui lui-même se transmettait déjà plus rapidement que la souche originelle en Chine. On n'a pas d'indication que ce variant indien est plus virulent, plus agressif pour la personne qui est infectée", a-t-il précisé.
Les vaccins actuels sont-ils efficaces contre le variant indien ? "Les premières données que nous avons, mais elles doivent encore être vérifiées, semblent montrer que le vaccin a une activité vis-à-vis de ce variant. Cette activité, en tout cas, n'est pas moindre que celle que le vaccin a contre d'autres variants qui sont maintenant bien connus".
Quelle va être son importance en Belgique ? "C'est évidemment difficile à définir pour l'instant. Cela va dépendre de beaucoup de choses, et notamment de la place qu'on va lui laisser, qui dépend elle de la circulation du virus dans notre pays. Circulation mitigée par la vaccination qui prend de plus en plus d'ampleur, mais aussi par les mesures que nous prenons pour éviter la transmission. Et c'est lié au déconfinement, que nous attendons tous, mais qu'il faut envisager avec prudence, justement pour ne pas laisser trop de place aux variants, quels qu'ils soient. Seuls les efforts que nous faisons ensemble peuvent les contrer".
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