(Belga) Le MR a organisé dimanche matin une séance de vœux virtuelle, lors de laquelle le président du parti Georges-Louis Bouchez a entre autres souhaité une année sans "complaisance" envers le PTB et a également mis l'accent sur Bruxelles, où les libéraux francophones sont dans l'opposition. 2021 devrait aussi être, dans la vision du MR, une année de retour à la liberté pour tous, une année "bilingue" dans l'organisation d'évènements communs avec l'Open Vld, et une année verte, le parti souhaitant devenir "le premier parti libre en carbone".
En 2021, le MR vivra une année importante, lors de laquelle il fêtera son 175e anniversaire, ou en tout cas celui du mouvement libéral en tant que parti. Après une année inévitablement marquée par la crise du coronavirus, "contexte où jamais la liberté n'a été autant au centre des débats de société", le MR "n'acceptera pas que des mesures de restriction de nos libertés soient appliquées durant une minute, ou une heure de trop", a lancé Georges-Louis Bouchez. "Usage de drones, visites domiciliaires, ...", ces mesures doivent rester "exceptionnelles", elles "n'ont pas vocation à se reproduire dans le futur", a-t-il indiqué. Le MR a le projet de lancer une grande "consultation nationale", a rappelé le Montois, pour réfléchir à la Belgique des prochaines années (allocation universelle, bouclier fiscal, statuts, politiques publiques, etc.), une Belgique que le président veut "efficace", mais aussi "unie". Le lien avec l'Open Vld est ainsi mis en avant avec insistance. Il y aura en 2021 un grand congrès "commun, bilingue", ainsi qu'un livre, bilingue également, de quoi "montrer notre attachement à la Belgique sans nier les particularismes des régions", précise Georges-Louis Bouchez. La séance de vœux diffusée via les réseaux sociaux du parti a d'ailleurs été l'occasion de transmettre un bref message enregistré, en français, par Egbert Lachaert. Le président de l'Open Vld a souligné que les liens entre le MR et son parti frère "sont plus forts que jamais", et a lui aussi appelé à "défendre nos valeurs et notre démocratie contre les populistes de gauche et de droite". La lutte contre les "populismes" est avancée comme priorité par le président des libéraux francophones également. Ce dernier tacle particulièrement le PTB, et ceux qui auraient la tentation de le soutenir. "Je veux condamner sans aucune ambigüité à la fois le Vlaams Belang et le PTB. Il y a souvent côté francophone une complaisance envers le PTB. (...) Je lance un signal à l'égard de mes collègues qui en font preuve, et font croire qu'ils pourraient gouverner avec eux: le péril de l'extrême droite et de l'extrême gauche est tout aussi dangereux." Le MR, dans la majorité en Wallonie, en FWB et au fédéral, n'oublie pas non plus la Région bruxelloise, où il est absent du pouvoir. Bruxelles est d'ailleurs pointée en premier par le président parmi les "défis à court terme". "Aujourd'hui, le gouvernement 'taxe, taxe, taxe' qui y règne se fourvoie, dans la fiscalité, en matière de mobilité", lance-t-il, évoquant le besoin de pistes cyclables "qui restent respectueuses des automobilistes", ou encore de multimodalité des transports sans pénalisation des classes moyennes. La vaccination contre le coronavirus, autre défi immédiat, devrait selon les libéraux passer davantage par les médecins généralistes et les bourgmestres, a aussi exposé "GLB". (Belga)
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