Pour sensibiliser les conducteurs, la justice propose d'autres peines plutôt qu'une simple amende ou un retrait de permis. Un jeune homme à l'origine d'un accident a ainsi été condamné à des travaux d'intérêt général.
Romain a 22 ans. Après une soirée bien arrosée, il a provoqué un accident. Heureusement, il n'a pas fait de victime. Plutôt clément, le juge lui a prononcé une peine assez particulière. Il s'occupe de patients dans un hôpital. "En fait on va chercher les patients dans leur chambre et on les transfère dans un autre bâtiment pour leurs activités ou leurs examens", a expliqué Romain Pinte.
Condamné à prester 36 heures de travaux d'intérêt général, Romain côtoie une fois par semaine des victimes de la route. Le jeune homme a désormais pris conscience de ses actes. "Je me dis qu'il est temps d'arrêter de faire des conneries et de faire nettement plus attention. On n'a qu'une seule vie, il faut bien la construire et avancer", a-t-il confié.
Prise de conscience
Ce genre de mesure alternative est décidée par les tribunaux, davantage pour les jeunes conducteurs. Selon les résultats, ce type d'initiative permet d'éviter la récidive dans 98% des cas. "Quand on fait une infraction de roulage, on se dit que payer une amende n'a pas toujours beaucoup de sens. C'est comme ça qu'il y a souvent récidive. Faire un travail d'intérêt général dans un centre hospitalier favorise vraiment la prise de conscience et permet d'éviter de recommencer", a expliqué Gaëtane Remacle, coordinatrice de l'ASBL "Red".
En moyenne, deux personnes perdent la vie chaque jour sur nos routes.
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