Des milliers de jeunes Wallons, Flamands et Bruxellois ont participé à la manifestation en faveur du climat à Bruxelles ce vendredi. Parmi eux, Lisa-Maria, jeune fille de 17 ans pour qui la fatalité n'est assurément pas une option.
Dans le cortège de 30.000 personnes selon la police, nos reporters ont croisé une jeune fille particulièrement convaincante. Pourtant, c'était sa toute première manifestation. "Je n'ai pas pu venir les dernières fois parce que je devais aller à l'école et je trouvais important d'avoir de bonnes notes au bulletin et de réussir mon contrôle de math", dit Lisa-Maria, pleine de candeur. Mais très vite, ses propos révèlent une maturité et une conviction certaines. "C'est important de venir parce qu'en tant que jeunes on doit se bouger, affirme-t-elle. Nous sommes la nouvelle génération et si le politique ne se bouge pas, c'est à nous de le faire. Nous devons prendre les choses en mains et nous bouger pour notre futur. C'est notre avenir qui est en jeu".
Cet engagement en faveur du climat est récent dans la vie de la jeune fille. "J'étais engagée dans d'autres combats et je me suis rendu compte de l'importance du climat beaucoup plus tard, reconnaît-elle. Mais la surconsommation et le plastique m'ont fait ouvrir les yeux".
La leçon d'universalisme de Lisa-Maria: " Qu'on soit blanc, noir, jaune, musulman, chrétien, bouddhiste, on s'en fout!
L'adolescente de 17 ans se projette et envisage sa qualité de vie future ainsi que celle de ses enfants éventuels. "Je pense à mes futurs enfants et j'ai envie qu'ils respirent, dit-elle. Je n'ai pas envie qu'ils respirent de l'air pollué". Alors cette fois-ci, avec l'accord et la participation de toute son école (l'Institut Sainte-Marie à Saint-Gilles, ndlr), elle a pu transformer ses convictions en action. "L'école nous a libérés plus tôt, explique-t-elle. Avec les profs, on a fait cette pancarte le matin. On a peint tous ensemble et tous les profs et les élèves sont venus manifester pour notre futur, notre environnement, notre avenir", dit celle qui considère que ce combat est celui de tous. "Qu'on soit blanc, noir, jaune, musulman, chrétien, bouddhiste, on s'en fout! C'est notre avenir qui compte. Ce n'est pas la couleur de notre peau, ni le genre auquel on appartient".
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