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Vous recevez des emails frauduleux ou suspects? Voici comment les transmettre à la police

Vous recevez des emails frauduleux ou suspects? Voici comment les transmettre à la police
 
 

Dans le cadre du Mois européen de la cybersécurité, le Centre pour la cybersécurité Belgique (CCB) a décidé de s'attaquer au phénomène du 'phishing'. Il a lancé ce lundi une campagne de sensibilisation sur le sujet et invite les Belges à lui signaler les emails suspects qu'ils reçoivent via l'adresse suspect@safeonweb.be et à ensuite les effacer de leur boîte de réception. Les liens considérés comme dangereux seront alors consignés dans une liste noire et bloqués par les principaux navigateurs web.


C'est quoi le phishing?

Le phishing ou hameçonnage est une technique utilisée pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d'identité. Près de 9% de l'ensemble des internautes belges ont été victimes de fraudes sur internet, notamment via ce procédé, et ont perdu de l'argent, selon des données européennes de 2015.

Le CCB, un organisme qui relève de l'autorité du Premier ministre, et la Cyber Security Coalition Belgium souhaitent dès lors armer les internautes contre le phishing. Si le contenu de l'email suspect est trop beau pour être vrai, il y a alors de fortes chances que ce soit faux, prévient-il. Idem si le message contient un lien inhabituel, du type //lenomdevotrebanquebe.site, alors qu'il devrait être www.lenomdevotrebanque.be ou si le domaine de l'adresse mail (@xyz542.be) semble étrange.

Il s'agit également d'être vigilant si l'email est inattendu (il est par exemple question d'une livraison or rien n'a été commandé, ou être interpellé par une banque dont on n'est pas client), s'il l'on est invité à télécharger une pièce ou à compléter des données confidentielles, ou encore si le langage est impersonnel, contient des fautes ou est indiscret.

"Nous demandons à chacun de transmettre tout message suspect à suspect@safeonweb.be pour ensuite l'effacer. Le CCB effectuera un scan automatique des liens et pièces jointes à l'aide d'une technologie anti-virus avancée", explique son directeur Miguel de Bruycker. Les liens dangereux seront consignés dans une liste noire et bloqués par les principaux navigateurs web. Les données techniques relatives aux virus seront mises à la disposition des entreprises anti-virus. La campagne de sensibilisation s'étalera sur tout le mois d'octobre. Sur le site safeonweb.be, elle propose entre autres un test afin d'évaluer, à l'aide d'exemples réalistes, sa capacité à distinguer les faux des vrais messages et à en apprendre plus sur la façon de les identifier.


 

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