Lors du CNS de ce mercredi, il a été question de la fameuse zone orange, zone dans laquelle il est permis de se rendre, mais au retour, il fortement conseillé de se faire dépister voire de se mettre en quarantaine. Difficile pour les tour-opérateurs et les médecins de conseiller clients et patients car les recommandations ont changé à plusieurs reprises.
Revenir de vacances en zone orange, c’est donc possible. Mais à quelles conditions ? Dimanche, le site du ministère des Affaires étrangères indiquait "Pas de quarantaine obligatoire". Mais depuis hier, la règle a changé : on peut désormais lire qu’un test et une quarantaine sont demandés. Pourquoi ces changements ? Selon la sphère politique, il s’agit là d’un problème de communication. "Je ne gère pas le site du ministère des Affaries étrangères, mais je pense que ça a aussi trait au fait qu’on a voulu communiquer en temps réel, et que par rapport à ça, il y a des moments où des canaux d’information qui ne sont pas toujours très clairs", estime Rudi Vervoort, le ministre-président bruxellois.
"Je pense que ce qui serait important, ce serait d’apporter de la clarté dans la communication pour nos concitoyens, parce que c’est vrai que les informations sont parties parfois un peu dans tous les sens", estime Pierre-Yves Jeholet, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les tour-opérateurs souhaitent de la clarté avant toute chose, car organiser des voyages dans ces conditions est déjà un casse-tête. "C’est compliqué d’avoir autant de décisions qui sont parfois très différentes en fonction des jours. Nous demandons plus de clarté pour les voyageurs, pour pouvoir également les conseiller au mieux, puisque nous avons beaucoup de questions des voyageurs. C’est compliqué pour nous, en tant que tour-opérateur, d’organiser au mieux les vacances et de répondre au mieux aux questions de tous les voyageurs", explique Sarah Saucin, porte-parole de TUI.
Mêmes difficultés du côté des médecins généralistes, par rapport aux tests. "Il n’y a pas d’abonnement, par exemple, ou d’e-mail automatique qui enverrait les informations sur les changements. On doit aller chercher nous-même l'information, et au milieu d’une journée de travail, c’est un peu difficile de s’interrompre pour aller voir ce qui se passe", estime Philippe Devos, président de l’Absym, le syndicat des médecins.
Mais la Première ministre l’a rappelé aujourd'hui : cette zone orange est nécessaire. "Ce n’est pas tout ou rien. Ce n’est pas très dangereux ou pas du tout. C’est pour cette raison que nous devons conserver les zones orange et nous n’avons pas l’intention de changer d’avis", a-t-elle déclaré.
Rappel de la règle donc : le test et la quarantaine sont demandés, sur base du volontariat, en cas de retour d’une zone orange.
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