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Manifestation pour l'avenir des orques du Marineland à Antibes

 

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Plus d’une centaine de personnes, répondant à l’appel de 220 associations françaises ou étrangères, se sont rassemblées samedi à Antibes (Alpes-Maritimes) devant le parc animalier Marineland pour réclamer que les deux dernières orques qui y sont hébergées soient transférées dans un "sanctuaire".

"Ni cage ni bassin, changeons leur destin", "Stop au calvaire, on veut un sanctuaire": tels étaient quelques-uns des slogans repris par les manifestants, dans un concert de klaxons.

"Notre priorité, c’est que le parc prenne soin de ces animaux, et après qu’il accepte de reprendre le dialogue", souligne Corinne Bouvot, coordinatrice de l'association de défense des animaux One Voice en rappelant la mort récente, pour raisons médicales, de deux orques du parc.

One Voice soupçonne les propriétaires du Marineland de vouloir les revendre à d'autres parcs au Japon ou aux Canaries (Espagne).

Une loi de 2021 contre la maltraitance animale interdira les spectacles de cétacés en France à partir de décembre 2026 et limitera les possibilités de maintenir les orques en captivité.

"Ce qui se passe ici dans ces bassins c’est de la torture pour en faire un divertissement, exactement comme la corrida", avance Sophie Maffre-Baugé, présidente de l’association anticorrida Colbac venue de Béziers.

"On est là pour demander qu’on ouvre les discussions et que ces animaux, même si on sait qu'on ne pourra pas les relâcher, ne finissent pas dans un bassin", indique Quentin Lemmen, jeune membre One Voice de la région de Nice qui milite depuis dix ans pour cette cause.

"L’association Sea Shepherd a proposé un sanctuaire dans la rade de Brest mais cela semble difficile à réaliser", a indiqué l’ex-députée européenne écologiste Caroline Roose, en défendant pour sa part la solution d’un transfert au Canada où des associations cherchent à créer un sanctuaire marin en Nouvelle-Écosse.

Au printemps, le secrétariat d’État à la biodiversité avait lancé un appel à projets de sanctuaires dont il devait rendre compte au mois de juin.

Contacté par l’AFP, le parc Marineland n’a pas souhaité faire de commentaires.


 

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