Le printemps est de retour, et avec lui... les coccinelles. Elles sortent d'hibernation et sont visibles dans nos maisons. La plupart nous viennent d’Asie. Il s’agit d’une espèce très invasive. Vincent Jamoulle et Philippe Lefever livrent leurs explications pour le RTLINFO 13H.
A l’intérieur des châssis, derrière les plinthes, elles commencent à s’activer et vont bientôt sortir dehors pour se mettre à pondre. "On les retrouve en très grand nombre, donc elles ont tendance à s’agréger les unes sur les autres, et former vraiment des taches de coccinelles. La première qui arrive dépose une marque chimique, donc un signal odorant, une phéromone, pour que les autres puissent retrouver le chemin et aller toutes au même endroit. Et ainsi en plus, d’année en année, elles vont pouvoir retrouver le même chemin et revenir au même endroit", explique Jean-Yves Zimer, directeur de l’insectarium Hexapoda de Waremme.
Cette coccinelle-ci, de chez nous, hiberne toujours à l’extérieur, protégée par une pierre ou une branche.
Celles qui s’activent aujourd'hui dans nos maisons, ce sont les coccinelles asiatiques, reconnaissables à leur nombre de points, souvent supérieur à 7, et à leur teinte orangée. Elle avait été introduite chez nous vers la fin des années 90 pour lutter contre les pucerons.
"Elle consomme effectivement beaucoup de pucerons, même énormément, donc elle est très intéressante à ce niveau-là, en lutte biologique, mais malheureusement elle consomme aussi des coccinelles de chez nous, à l’état larvaire, et consomme d’autres prédateurs de pucerons, notamment des chrysopes, et encore d’autres consommateurs, donc c’est une espèce qui finalement entraîne également des dommages vis-à-vis de la lutte biologique", ajoute le spécialiste.
Alors que le nombre de coccinelles locales décroit, la population de coccinelles asiatiques explose. L’usage d’insecticides pour s’en débarrasser dans les maisons
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