En de nombreux endroits de Belgique, des bénévoles passent actuellement leurs soirées en bordure de différentes routes pour faire traverser en toute sécurité les grenouilles et crapauds qui se sont réveillés (ces animaux passent l'hiver sous terre pour se prémunir du froid) et ont entamé leur migration vers les étangs et mare où ils se reproduiront. En effet, chaque année, les voitures écrasent un grand nombre ces animaux occupés. Afin de limiter le carnage, des panneaux invitent les automobilistes à réduire leur vitesse et des filets sont dressés parfois sur plusieurs centaines de mètres de longueur pour empêcher les batraciens de continuer au niveau des portions de route où ils sont les plus nombreux. Ils sont récupérés le soir et déplacés de l'autre côté de la route. Ils peuvent alors poursuivre leur chemin.
L'association Natagora affiche sur son site internet une carte où sont indiqués tous les lieux de sauvetage des batraciens. Toute personne peut également proposer la mise en place d'une opération dans une nouvelle rue où les batraciens auraient été observés traversant en nombre.
À Court-Saint-Etienne, 150 grenouilles et crapauds ont été ramassés cette nuit selon une personne qui nous a renseigné via le bouton orange Alertez-nous. Celle-ci déplorait la vitesse excessive des véhicules qui ne semblent pas accorder de l'importance aux panneaux invitant à réduire sa vitesse afin d'éviter d'écraser les batraciens en migration. "Les gens roulent beaucoup trop vite et ne font absolument pas attention ! Ce soir à Court-Saint-Étienne, rue des Écoles, nous avons sauvé pas moins de 150 crapauds et grenouilles des roues des voitures. Levons le pied, elles sont en voie d’extinction dans certaines communes", demandait ce bénévole.
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