L'agence flamande de la nature a découvert un nouveau loup dans les forêts limbourgeoises. Cela porte à dix le nombre total de loups dans la région. Une famille qui inquiète de plus en plus les éleveurs.
Un premier loup devant, les autres suivent en petits groupes. Une caméra située au nord du Limbourg a repéré non pas neuf, mais dix loups. C'est un de plus que les chiffres officiels. Il y a deux adultes et six louveteaux nés cette année, et deux autres l’an passé.
"Ce qui nous étonne un peu, c’est que cette espèce continue de se reproduire. Mais des études à l’étranger montrent qu’ils restent dans la meute jusqu'à l’âge de deux ans avant de s’en séparer", explique Jeroen Denaeghel, porte-parole de l’Agence flamande pour la Nature et les forêts.
On parlait d’un loup qui avait disparu… est-ce celui-là? "C’est un scénario à prendre en compte mais, d’après les scientifiques que nous avons consultés, il y a 99,9% de chances que ce loup n’est pas revenu et qu’il s’agit bien d’un louveteau en plus", répond Jeroen Denaeghel.
Les éleveurs sont soutenus financièrement
Éleveur de poules et de chèvres, Rudy Vandenberk est angoissé. Plusieurs attaques de loup ont eu lieu dans la région le mois dernier. "Juste ici, derrière, ce ne sont que des terrains agricoles", montre-t-il. "
Un jour, ma femme a vu un loup à 5h30 du matin car elle se lève très tôt. On s’est dit qu’on devait faire quelque chose. Maintenant, on enferme nos animaux la nuit, tandis qu’avant, ils pouvaient sortir. Ce sera comme ça tant qu’on ne sera pas délivrés des loups", explique-t-il.
Rudy va clôturer sa parcelle avec du fil électrique. Il recevra des subsides de la région. "D’après ce que j’ai compris, on va être remboursé de la plus grande partie. A un moment donné, c’était 80%, maintenant on parle de 90%. Je trouve quand même que ce sont de bonnes initiatives afin de nous soutenir, et de faire ce qu’il faut", indique Rudy.
Tous les éleveurs sont concernés: ceux qui ont du petit bétail mais aussi ceux qui ont des chevaux et des bovins.
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