Une chercheuse belge essaye de développer un test de grossesse pour les pandas. L'objectif est de différencier plus facilement les fausses et vraies grossesses pour favoriser la reproduction de cette espèce menacée.
Nettoyage des chaussures et port de combinaison, la chercheuse belge Jella Wauters se prépare à rendre visite aux petits pandas, nés il y a quatre mois au sein du parc Pairi Daiza. En avril, l’experte a aidé la femelle Hao Hao a tombé enceinte.
"Vous devez savoir que c’est le résultat de très très longs mois de préparation. Et au moment de l’insémination, nous ne pouvions même pas oser rêver d’une telle issue. Nous l’espérions tous mais les chances d’y arriver sont très minces", explique la chercheuse à l'université de Gand.
Une seule chance par an
Première difficulté : avant de pouvoir donner naissance à un bébé, les pandas doivent se plaire. "C’est comme pour les humains, poursuit Jella Wauters. Il faut qu’il y ait une connexion. Sans cela, il n’y aura pas d’accouplement. Et l’autre challenge, c’est qu’ils sont fertiles durant 24 heures à peine."
24 heures par an, ce qui ne laisse qu'une infime chance dans l'année. Et quand une femelle panda est enceinte, les risques de perdre le petit sont élevés. D’où l’idée de développer un test. Cela permettra de détecter plus rapidement les vraies grossesses et de mieux accompagner les futures mamans.
"Les pandas ont besoin de suffisamment de nutriments pour pouvoir mener une grossesse à terme. Donc, si l’on sait plus tôt qu’une femelle est enceinte, on pourra s’assurer qu’elle reçoit les nutriments nécessaires, par exemple en important du bambou frais de Chine".
Si ce test de grossesse voit le jour, il permettra d’améliorer le processus de reproduction des Pandas, dans le monde entier.
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