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Assainir les finances publiques en tranchant dans les soins de santé? "Pas seulement", dit la Secrétaire d'État au Budget

 
CORONAVIRUS
 

La Secrétaire d'État au Budget et à la Protection des consommateurs Eva De Bleeker (open VLD) était l'invitée de l'émission C'est pas tous les jours dimanche (RTL-TVI).

Eva De Bleeker est Secrétaire d'État au Budget et à la Protection des consommateurs. Une compétence bien délicate dans le contexte actuel. "C'est vrai que la crise du coronavirus coûte beaucoup d'argent", a-t-elle indiqué sur le plateau de l'émission C'est pas tous les jours dimanche (RTL-TVI). "Il faut supporter les soins de santé, les travailleurs et les entreprises. Et c'est ce que l'on fait. On va soutenir tout le monde jusqu'à la fin de cette crise, qu'on espère pour 2022".

"Mais, après, il faut quand même regarder les finances publiques parce qu'il y a quand même des problèmes. Déjà avant la crise du Covid-19, il y avait des déficits structurels (un déficit public de 29 milliards d'euros est prévu pour 2021, ndlr). Dès qu'on sort de cette crise, on va investir dans l'économie pour en assurer la croissance mais aussi regarder aux finances publiques".

Un retour à l'austérité est-il nécessaire l'année prochaine pour tenter de combler le trou budgétaire? Si oui, comment? "Je voudrais regarder à toutes les dépenses, pour les rendre plus efficaces. Dans les soins de santé? Il y a certaines procédures médicales sur-consommées ou sous-utilisées et ça, ça coûte. On va voir si on ne peut pas faire ces choses plus efficacement. Mais pas seulement dans les soins de santé. On va aussi augmenter le taux d'activité. En Belgique, on n'est pas bien (70%). Si ça, ça augmente, ça peut apporter beaucoup car on aura moins d'allocations à payer et on aura plus de recettes par les impôts et les cotisations sociales. On doit faire une réforme du marché du travail".


 

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