Les chroniqueurs de l’émission "C’est pas tous les jours dimanche" sont revenus sur la vidéo montrant, Sarah, une jeune montoise de 15 ans se faire agresser devant son école par une autre adolescente. La vidéo avait été publiée sur Facebook lundi. Les images sont d’une extrême violence. Alors, Facebook favorise-t-il ce genre d’agressions ?
Christophe Giltay, journaliste RTL-TVI: "Nous avons énormément débattu à la rédaction de RTL-TVi pour savoir si on devait en faire un sujet ou pas. Finalement, on a décidé d’en faire un sujet, car il y avait une profondeur sociale ou sociologique à l’évènement. Nous étions quand même embêtés, car au fond ce n’est jamais qu’un crêpage de chignon dans une cour de récréation comme il y’en a toujours eu. Le problème, c’est l’amplification apportée par les réseaux sociaux. Finalement, on en vient à vouloir la bagarre pour la filmer. C’est un phénomène difficilement contrôlable. Il faut l’encadrer, le sanctionner, mais jusqu’à quel point ? Quelle échelle ? Avant, quand des élèves se tapaient dessus, on allait voir le directeur. Certains étaient mis à pied trois jours, d’autres coller, etc. Ça ne prenait pas une ampleur sociétale."
Emmanuelle Praet, journaliste: "Ça s’appelle un ‘happy slapping’. C’est devenu presque un divertissement. Il y en a eu, il y en a et il y en aura encore. Tant qu’il n’y aura pas de sanctions fermes et définitives pour l’agresseur, mais également pour ceux qui filment, comment peut-on imaginer qu’il n’y ait pas une sanction pénale et pas juste une tape sur les doigts ?"
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