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Interdiction de vente des voitures diesel ou essence dès 2035: à quand les premiers véhicules autonomes sur nos routes?

 
 

Les eurodéputés se sont prononcés cette semaine : ils souhaitent la fin de la vente des voitures et des utilitaires légers neufs de type thermiques dès 2035. On devrait donc progressivement se diriger vers des véhicules autonomes et partagés. Mais quand seront-ils sur nos routes ? Un expert a apporté quelques précisions sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche.

L’interdiction de ventes de voitures thermiques dès 2035 a été votée cette semaine au Parlement européen. Les voitures neuves à moteur thermique, c’est-à-dire diesel, essence et hybrides (voitures particulières et utilitaires légers), seront interdites à la vente dès 2035 dans toute l'Union européenne. Cela signifie que l’on va progressivement se diriger vers des véhicules autonomes et partagés. Mais, selon le porte-parole de D’Ieteren Automotive, "les voitures complètement autonomes, ce n’est pas pour tout de suite."

Les voitures autonomes existent déjà depuis des décennies sous une autre forme

Pourtant, à Miami, on voit déjà certains taxis circuler sans conducteur, même s’ils ne peuvent pas encore transporter de passagers. Mais pour Damien Deroanne, expert en mobilité ROMAX Consult, si les véhicules autonomes ne roulent pas encore sur nos routes belges, ce n’est pas pour une question de technologie. "Ça fonctionne très bien. On appelle ça une voiture autonome de niveau 3 car il y a toujours un pilote à bord", mentionne-t-il, précisant que "le grand défi", pour lui, est davantage lié à "l’acceptabilité et l’intégration dans la circulation" par les automobilistes.

"Les voitures autonomes existent déjà depuis des décennies sous une autre forme, poursuit-il. Ce sont les avions, qui sont tout à fait capables de voler et atterrir seuls."

Selon cet expert, les premiers véhicules 100% autonomes devraient arriver sur nos routes d’ici 2040 ou 2050, "c'est-à-dire un trafic où on a vraiment plus que ça, et plus aucun conducteur dans aucune voiture."

Un risque au niveau de l'approvisionnement?

Ces voitures autonomes seront plus que probablement électriques. Mais qui dit voiture électrique, dit augmentation de la demande en électricité. Cela ne risque-t-il pas de poser problème d’un point de vue de l’approvisionnement ? "Pour Elia, ce n’est pas une nouvelle question. On a déjà fait une étudie en 2020 sur l’intégration de la voiture électrique dans le système électrique", assure David Zenner, Head of Consumer Centricity chez Elia.

La voiture autonome est, au contraire, vue comme une "grande opportunité", dit-il, pour "intégrer plus de renouvelable dans notre système." Cela offrirait en effet des possibilités notamment pour recharger les véhicules à des moments plus opportuns. Par exemple, lorsque le vent souffle fort ou que le soleil est au rendez-vous. Des applications pourraient également s’ajouter pour un meilleur contrôle ou une meilleure gestion. Les différents acteurs sont donc plutôt optimistes sur le sujet.


 

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