Depuis que deux trentenaires à bord d’une BMW ont percuté un groupe de carnavalistes, ôtant la vie de six personnes, le débat de la vitesse au volant est sur le devant de la scène. Comment en finir avec cette vitesse qui tue ? Le permis à point verra-t-il enfin le jour chez nous ? Son instauration figure dans la déclaration gouvernementale, mais ne suscite pas l’unanimité. Existe-t-il d’autres moyens ? Sanctionne-t-on trop vite certains excès mineurs au lieu de lutter contre la récidive ? Alors que ces questions étaient évoquées sur le plateau de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche", l'un des invités est revenu sur son parcours singulier. En effet, Mike était auparavant ce qu'on appelle "un fou du volant", accro à la vitesse. Mais la vie a fait de lui un repenti.
A l'époque, Mike avait fait modifier sa voiture, une petite citadine, pour gagner en vitesse. "Ma voiture montait à 150 chevaux, et je suis monté à 200", comptabilise-t-il. Le jeune homme roulait alors très vite, trop vite. "Toutes les semaines, j'étais flashé", reconnaît-il. Tant et si bien qu'il a dû repasser son permis. "Ca ne me calmait pas", admet cet ancien accro à la vitesse. "Les amendes, c'est bien mais... quand vous avez envie de rouler... il n'y a qu'un drame qui vous arriverait qui pourrait vous faire réfléchir", explique celui qui a perdu sa belle-mère dans un accident de voiture. "Ma femme en est encore affectée aujourd'hui et j'ai une petite fille, souligne-t-il. La vie m'a donné une chance, je ne peux plus me permettre de la gâcher".
Mike considère que s'il a envie de "s'amuser", il n'a qu'à se rendre sur un circuit privé où il ne met en danger aucune vie si ce n'est la sienne. "Au moins, je ne risque de ne tuer personne", conclut Mike.
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