La N-Va ne participera pas à la formation du gouvernement Vivaldi. Le président du parti, Bart De Wever, se dit consterné. Pour lui, exclure les deux plus grands partis de Belgique, à savoir la N-VA et le Vlaams Belang n’est tout simplement pas démocratique.
Une formation Vivaldi pour le prochain gouvernement, la N-VA juge que ce n’est pas démocratique. Cieltje Van Achter, la vice-présidente du parti, était présente sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche".
"Il s’agit d’un gouvernement francophone sans majorité en Flandre. C’est clair que ce n’est pas démocratique. Il faut bien comprendre comment la Flandre a voté. La Flandre n’a pas voté pour être gouverné avec majoritairement des francophones de gauche. On entend que les gens sont fâchés."
Christophe Deborsu tempère. 49% des flamands au niveau du nombre de voies seraient représentés avec un gouvernement Vivaldi. "C’est beaucoup plus que les seuls 25% de francophones qui étaient représentés dans la Suédoise."
Cieltje Van Achter affirme que ce n’était pas non plus démocratique à ses yeux. "Il faut avoir des réformes. Mais avec Vivaldi, est-ce qu’on va avoir des réformes? Je ne crois pas. C’est ce qu’on a essayé avec le PS/N-VA, là aussi il n’y avait pas moyen. Mais là, au moins, les deux grands partis, gagnant du nord et gagnant du sud étaient représentés."
Pour la vice-présidente de la N-VA, il faut avoir une légitimité démocratique forte pour répondre à la crise sanitaire et économique.
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