Jean-François Tamellini, secrétaire général remplaçant de la FGTB, a été invité sur le plateau de l'émission C'est pas tous les jours dimanche pour s'expliquer. En effet, certains lui reproche sa liberté de ton par rapport aux membres du gouvernement. D'autres, l'encouragent. Lui, affirme qu'il va continuer à s'exprimer librement sans pour autant chercher la polémique.
Jean-François Tamellini, secrétaire général remplaçant de la FGTB, s'est récemment fait remarquer par les tweets qu'il a publiés. En traitant le Premier ministre, Charles Michel, de menteur et le Secrétaire d'Etat à la Migration, Theo Francken, de crapule ou de copain de nazi, Jean-François Tamellini est-il allé trop loin?
"Je suis étonné des proportions que cela prend, entame le secrétaire général remplaçant de la FGTB. J'ai des convictions, j'ai un langage qui m'est propre. J'assume mes propos car ils ne sont que des réponses à des éléments factuels. Quand je dis "menteur". Je réponds aux propos de Charles Michel où, sur Bel RTL deux mois avant d'être élu, il dit "Le MR ne s'alliera jamais avec la N-VA, le MR ne touchera jamais à la pension à 65 ans, etc. Et deux mois après, il ait l'inverse. Donc, menteur? Oui, j'assume"
En ce qui concerne l'expression "copains de nazis", Jean-François Tamellini explique qu'il répondait à cette photo de Theo Francken en compagnie de Bob Maes, "fondateur d'une milice fasciste nazie", a-t-il argumenté.
Carine Doutrelepont, avocate et professeur de droit des médias à l’ULB nous explique ce que Jean-François Tamellini (secrétaire général remplaçant de la FGTB) risque par rapport à ses tweets insultants. "Twitter n'est pas un lieu de non-droit, argumente Carine Doutrelepont. Il y a eu des cas où des personnes ont été condamnées, parfois à plusieurs mois de prisons pour des insultes. Souvent ce sont des propos racistes. Je ne veux pas me pencher sur le cas de monsieur Tamellini, mais la Cour européenne des droits de l'Homme, si elle reconnaît la liberté et la capacité à s'exprimer plus librement pour éviter qu'il ne soit mis sous pression de la part des employeurs, demande de rester dans les limites du raisonnable".
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