Michel Henrion, chroniqueur de l'émission C'est pas tous les jours dimanche, a réagi sur Facebook suite à une polémique issue d'une de ses interventions en plateau ce dimanche. Lors d'un débat sur la politique belge, Michel Henrion a proféré la phrase "Si j'étais Flamand, que Dieu m'en garde…". Des propos immédiatement rectifiés direct: le chroniqueur a ensuite précisé qu'il souhaitait dire "Si j'étais nationaliste flamand…". Mais le mal était fait et la polémique s'est rapidement répandue sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnes se sont dites choquées dans des messages via notre bouton orange Alertez-nous.
Ce dimanche soir, Michel Henrion a tenu à expliquer le contexte de cette phrase malheureuse par un message de mise au point sur son compte Facebook. Voici le contenu de la publication du chroniqueur:
DIEU M’EN GARDE (p’tite mise au point nécessaire) / Parfois la pensée engendre le lapsus. Surtout sur un plateau, parfois animé, de télé. C’est ce qui m’est arrivé ce midi à #C’estPasTouslesJoursDimanche, dans un intéressant débat sur le Confédéralisme. Toute l’équipe de l’émission sait -et ne se prive pas de s’en moquer- que je travaille avec des fiches aides-mémoire. Las, un stupide lapsus-en l’occurence l’oubli d’un mot dans un raisonnement mis pourtant soigneusement en fiche- a donné malencontreusement un tout autre sens à une de mes interventions. Laquelle entendait souligner que la crise née du Pacte Migratoire n’a rien, mais alors rien à voir avec l’écran de fumée froide du Confédéralisme surgissant du congélateur après 4 ans de #Suédoise.
La phrase sur ma fiche disait en substance: « Si j’étais nationaliste flamand, que Dieu m’en garde, je serais furax. On avait le gouvernement le plus flamand de l’histoire: où était l’intérêt de la Flandre de le voir tomber sur un Pacte approuvé par le Gouvernement flamand, approuvé par des gouvernements très à droite comme au Danemark, aux Pays-Bas et évidemment approuvé à l’ONU. Résultat: la N-VA peut oublier toute révision de la Constitution.
Las, à l’antenne, ma langue, dans sa lancée, a malencontreusement fourché et gommé un seul mot, mais de ceux qui changent parfois redoutablement tout à l’audition. Celui de « nationalisme ». Ce qui a donné ce couac aussi évident que regrettable: « Si j’étais flamand, Dieu m’en garde, etc… » .
Il m’a fallu la remarque (opportune) de Christophe Deborsu pour me rendre compte de la gaffe et, partant, de pouvoir la rectifier dans une seconde intervention très nette.
A savoir qu’il n’y a aucune raison pour les francophones de céder toujours face aux nationalistes flamingants. Et que la Flandre que je n’apprécie pas, c’est celle de la N-VA, du Belang (tiens, j’ai omis Schild&Vrienden) bref de tous ceux qui veulent faire du Mouvement Flamand un instrument identitaire, et de la Flandre une région à l’image triste.
Si j’ai pu, par mon lapsus, choquer ou attrister certains francophones et la Flandre démocrate que j’apprécie, je m’en excuse évidemment. En toute sincérité, sorry-sorry pour l’impair forcément involontaire.
Aujourd’hui, d’aucuns, -on ne peut pas être apprécié de tout le monde dans une émission pluraliste- s’amusent à tenter de me présenter comme un « raciste francophone ». Cela fera assurément sourire les facebookeurs, les twittos, les auditeurs, les téléspectateurs qui connaissent depuis longtemps mon humanisme et mes engagements. Et qui aujourd’hui m’ont d’ailleurs gentiment inondé de leurs soutiens. Moi, « raciste francophone? » Mais faut vous dire, Monsieur, Que chez ces gens-là, On ne pense pas, Monsieur, On n’écoute pas, on tweete.
Michel Henrion a accompagné sa publication d'une photo en noir et blanc où on le voit préparer ses fameuses fiches utilisées dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche.
Michel Henrion s'exprime sur ses propos tenus en direct qui ont fait polémique: "Un stupide lapsus"
RTL INFO, publié le 24 décembre 2018 à 06h37
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