Le gouvernement a adopté le plan contre les violences intrafamiliales proposé par la secrétaire d'État à l'Égalité des Chances et des Genres, Sarah Schlitz (Ecolo). Ce plan intervient à un moment clef, puisque les violences au sein des foyers ont augmenté depuis le premier confinement. Nous vous parlions d'ailleurs aujourd'hui de l'histoire d'Asma, cette jeune femme qui a vécu quotidiennement les violences de son mari durant le confinement en France.
Chez nous, le plan de Sarah Schlitz a pour ambition d'apporter une meilleure réponse à ce phénomène, et soulager un peu plus les victimes de ces violences. Voici les trois points exposés par la secrétaire d'État pendant l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" sur RTL TVI :
1. L'ensemble des commissariats du pays devront recontacter les victimes qui ont porté plainte récemment
"Les commissariats contacteront ces victimes pour s'assurer qu'il n'y a pas eu d'autres épisodes de violences par après. Ça, c'est vraiment important."
2. L'utilisation plus régulière de l'éloignement des auteurs
"En Belgique, nous avons un outil très intéressant, qui est la possibilité d'éloigner un auteur de violence de son domicile pour une durée déterminée. Nous allons rappeler aux magistrats que cette possibilité existe et qu'elle doit être utilisée de manière plus rigoureuse que dans le passé."
3. Renforcer la ligne de chat sur le site violencessexuelles.be
"C'est un outil qui permet aux victimes de violences de s'adresser directement à des psychologues pour leur parler des violences dont elles ont été victimes. J'ai pu m'entretenir avec certains de ces psychologues qui m'ont expliqué que pendant le confinement, les demandes avaient fortement augmenté. Nous allons donc renforcer la possibilité d'entrer en contact avec ces professionnels."
Voici quelques contacts utiles, tels que répertoriés sur le site amnesty.be :
- la ligne Ecoute violences conjugales au 0800 30 030
- le 101 pour une situation nécessitant une intervention de la police
- le 112 pour une urgence médicale
- le Collectif contre les violences familiales au 04/223 45 67
- la ligne d’écoute SOS Viol au 0800 98 100
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