Les chroniqueurs de l'émission "On refait le monde" reviennent sur l'affaire Luperto. Emmanuelle Praet, journaliste au Soir Mag, salue le fait que les politiques n'aient pas récupéré cette affaire privée.
Ce midi dans l'émission "On refait le monde" Mathieu Col et ses chroniqueurs sont revenus sur l'affaire Luperto.
"Un côté glauque et lugubre"
Selon Alain Raviart, expert en communication,
"le côté glauque et lugubre de l’affaire Luperto frappe les gens."
"On se demande comment un président d’assemblée parlementaire peut aller s’exposer. Car il est évidemment visible, il y a des caméras partout. Comment peut-on hypothéquer une carrière politique avec ce genre d’attitudes ?"
"Il fait ca chez ses voisins, c'est hallucinant!"
"Ici, ce qui est fou, c’est que c’est vraiment tout près de chez lui",
remarque Emmanuelle Praet, journaliste au Soir Mag.
"Il y a un contexte électoral, des affiches, on le voit partout puis il fait ça presque chez son voisin ! C’est hallucinant."
"Malgré tout, ce que je trouve admirable, c’est le silence politique"
, souligne la journaliste.
"J’ai l’impression que personne ne se sert de cette affaire privée. Sauf exceptions, il y a un certain recul qui est sein pour que la justice communique."
"On marche sur des oeufs"
Olivier Mouton rappelle que lors du coming-out d’Elio Di Rupo, cela a été un traumatisme dans le monde politique.
"Certains politiques à l’époque, dont certains libéraux flamands, étaient parti en flèche sur des accusations qui s’étaient avérées fausses. Aujourd’hui on est sur un contexte où on marche sur des œufs."
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