Le street artist britannique Banksy a confirmé via une vidéo vendredi sur son compte Instagram qu'il était bien l'auteur de plusieurs oeuvres apparues récemment en Angleterre.
Le clip d'un peu plus de trois minutes, intitulé "A Great British Spraycation", représente le cheminement estival de l'artiste qui voyage à bord d'un camping car fatigué, des bombes de peintures plein la glacière.
Sur un contrefort en béton d'une plage anglaise, Banksy a ajouté un rat, son rongeur fétiche, sirotant un cocktail dans un transat. Une autre oeuvre, peinte juste au dessus d'un banc, représente une pince de machine de fête foraine, faisant des passants qui s'y assoient un lot ou une peluche à gagner. Au dessus d'une benne à encombrants, l'artiste a fait apparaître un goéland prêt à s'y régaler.
Faisant écho à la crise environnementale, une peinture réalisée au pochoir présente trois enfants, dont l'un écope avec un seau, sur une barque de tôle ondulée reposée contre un mur de briques verdi, avec l'inscription "We're all in the same boat" (nous sommes tous dans le même bateau).
Dans la petite ville de King's Lynn, dans l'est de l'Angleterre, Banksy offre à la statue de l'ingénieur Frederick Savage, célèbre pour ses machines à vapeur, un cornet de glace et une langue pour la savourer. Sur le toit d'un abribus, il invite des danseurs et un joueur d'accordéon, sur une maison miniature du Merrivale Model Village, une mention "Go big or go home".
Ces dernières années, l'artiste contemporain de Bristol, qui entretient savamment le mystère sur son identité, tient en haleine les milieux de l'art contemporain avec ses causes emblématiques (migrants, opposition au Brexit, dénonciation des islamistes) et affole les ventes aux enchères.
En mars, une oeuvre mettant à l'honneur les soignants a atteint le montant record de 20 millions d'euro, à destination du service public de santé britannique.
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